-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Pourquoi les prix mondiaux du café arabica sont en train de flamber

Echorouk
  • 652
  • 0
Pourquoi les prix mondiaux du café arabica sont en train de flamber

Après le robusta, c’est au tour de l’arabica de voir ses cours flamber : le café a atteint fin novembre son niveau le plus élevé en près d’un demi-siècle. Les contrats à terme sur cette variété aux grains plus doux, plus chers et de qualité supérieure, ont atteint 3,23 dollars la livre (environ 450 grammes) à New York.

 Un record depuis 1977, et une augmentation de près de 70 % en un an. Ils sont ces jours-ci redescendus à 3 dollars la livre, ce qui reste plus du double d’il y a un an. Quant aux contrats à terme pour les fèves robusta, variété moins coûteuse utilisée dans le café instantané et certains mélanges d’expresso, et cotée à Londres, ils ont atteint 5 507 dollars la tonne. Un record historique.

Selon les négociants, cette fièvre sur les marchés du café vient des torréfacteurs – les acheteurs commerciaux qui achètent en gros et transforment les grains pour la consommation – qui cherchent ces derniers jours à sécuriser leurs approvisionnements.

Les marchés anticipent une baisse probable de la récolte, “après que les deux principaux producteurs mondiaux, le Brésil et le Vietnam, ont subi des conditions météorologiques défavorables”, détaille le média public britannique.

Un café “ajusté”

La plupart des grandes marques “réfléchissent à augmenter leurs prix” dès le premier trimestre 2025, explique un expert à la BBC. Le géant italien Lavazza dit s’être “donné beaucoup de mal pour ne pas répercuter la hausse des matières premières sur les consommateurs”. Mais face aux “coûts très élevés, nous avons été obligés d’ajuster nos prix”, explique l’entreprise. Nestlé faisait le même constat auprès de ses investisseurs en novembre, “admettant que l’entreprise devrait adapter ses prix et la taille de ses paquets”.

Le précédent record du café remonte à 1977, “après des chutes de neige exceptionnelles qui avaient dévasté les plantations au Brésil”. Pour expliquer la hausse actuelle, Ole Hansen, chargé des matières premières chez Saxo Bank, rappelle que “le pays a connu sa pire sécheresse depuis soixante-dix ans en août et septembre, suivie par de fortes pluies en octobre, faisant craindre que la floraison soit affectée”

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!