Quand Macron demande à Dj Snake d’effacer un tweet sur Gaza!

Une vive polémique a récemment émergé suite aux révélations de Dj Snake affirmant que l’Elysée aurait demandé la suppression d’un tweet dénonçant le génocide contre la population de Gaza.
La confidence faite par DJ Snake lors d’un live sur la chaîne Twitch du streamer Naskid mardi 19 novembre avait tout pour devenir virale sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a pas manqué, au regard des nombreux extraits de ce passage partagés ce mercredi sur X, et qui commencent à rencontrer un écho politique.
C’est un bonhomme Dj Snake !! Macron et l’Elysée lui ont demander de supprimer ses posts en soutien à la Palestine 🇵🇸 il a refusé 💪 respect #djsnake #FreePalestine pic.twitter.com/LBtmhJyXJX
— oumse-dia (@oumsedia69) November 19, 2024
Durant cette émission, l’artiste franco-algérien répète son engagement pour la cause du peuple palestinien et regrette que ce soit à lui, simple producteur de musique, de porter la voix des victimes civiles du conflit. « Moi je suis qu’un DJ. Normalement ce n’est pas mon taf d’appeler Emmanuel Macron sur Twitter, et de me retrouver dans des sauces, et que l’Élysée appelle mon management en disant “ouais… est-ce qu’il peut supprimer le tweet” », témoigne le musicien, dans cette séquence visionnée près de 500 000 fois en une demi-journée, et barrée du message suivant : « Macron a demandé à DJ Snake de supprimer ses posts sur la Palestine ».
Le producteur faisait référence à un message publié au mois de mai, lorsqu’il commentait un tweet dans lequel le chef de l’État s’indignait des frappes israéliennes à Rafah, commises en dehors du droit international et provoquant de nombreuses victimes civiles. « C’est à partir de combien de civils et d’enfants morts le génocide ? », avait réagi DJ Snake, dans un tweet aujourd’hui toujours visible.
C’est à partir de combien de civils et d’enfants morts le génocide ? https://t.co/uaDo5i69Cn
— DJ SNAKE (@djsnake) May 27, 2024
L’Élysée ne dément pas des contacts entre la présidence et l’entourage de l’artiste, lequel avait accompagné Emmanuel Macron lors de sa visite en Algérie en août 2022. Pour autant, « il n’a pas été demandé de supprimer des posts », assure l’entourage du chef de l’État.