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Désormais dans le collimateur

Quel sort réservé à l’ambassadeur de France en Algérie?

Echoroukonline
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Quel sort réservé à l’ambassadeur de France en Algérie?
D.R
François Gouyette

Les mouvements controversés de l’ambassadeur de France en Algérie François Gouyette semblent constituer une source de gêne et pour Alger et pour Paris, dont les relations sont déjà tendues.  Le rapport de l’historien français Benjamin Stora sur la mémoire en a  visiblement rajouté une couche.

Au cours des dernières semaines, le diplomate français a été reçu par de hauts responsables de l’Etat, à leur tête le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali – qui gère un des dossiers les plus sensibles à savoir le montage de véhicules-, ainsi que des politiques et chefs de partis entre autre le secrétaire général du FLN, le président du MSP, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT)…

En effet, les relations entre l’Algérie et la France ne sont point au beau fixe depuis pratiquement deux ans. D’ailleurs, aussitôt un apaisement se profile dans cette relation qu’un autre événement vient de nouveau la refroidir, dont les “mouvements douteux” du diplomate français en seraient la cause.

Ce n’est pas la première fois que ces déplacements suscitent un débat en Algérie, mais cette fois-ci la question a semble-t-il pris plusieurs tournures. Ce qui risque de faire beaucoup de bruit dans les jours et semaines à venir et peser lourdement sur l’axe Alger-Paris.

Aujourd’hui et plus que jamais, le ministère des Affaires étrangères est appelé à ouvrir une enquête sur les déplacements de François Gouyette et les formations politiques et les personnalités ayant eu des entretiens avec lui doivent révéler les sujets abordés avec leur hôte.

C’est d’ailleurs la demande faite dans ce sens par le député FLN Kamel Belarbi à l’attention du chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum.

A présent, c’est la revue de “El Djeich” qui en dit plus dans son éditorial sur ce qu’elle qualifie d’”actions suspectes visant à nuire au pays et à le déstabiliser”, ajoutant qu’il s’agit d’ “une tentative flagrante d’ingérence dans nos affaires intérieures que notre pays rejette catégoriquement”.

En vérité, la revue de El Djeich n’accuse que très rarement des représentations diplomatiques étrangères en Algérie, dont la dernière fois remonte à 2019 lorsque le commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) avait accusé, fait-il le rappeler, des parties étrangères de tentatives de déstabiliser le pays.

Xavier Driencourt (ex-ambassadeur de France en Algérie) avait lui aussi vécu un scénario quasiment identique à celui de son successeur au point qu’il ait confié à des proches qu’il ne souhaiterait plus y rester en poste en Algérie.

Au vu de ce qui a été rapporté, il convient de poser certaines questions: Gouyette va-t-il renoncer à ses mouvements douteux? Qu’elle serait la réaction des autorités algériennes si le diplomate français continuait à agir de la sorte ? Quel impact sur les relations algéro-françaises?

.Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K

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