Tahkout, Rebrab et Haddad maintenus en prison
La chambre d’accusation près le tribunal d’Alger a refusé, lundi, la demande de mise en liberté de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, placé sous mandat de dépôt à la prison de El Harrach dans des affaires de corruption.
La demande de sa mise en liberté a été formulée par son avocat, Me Khaled Bourayou qui a donné des garanties quant à la comparution de son mandant dès qu’il soit convoqué par la justice.
Mais, la chambre d’accusation a jugé qu’il devrait rester en prison, compte tenu des graves chefs d’inculpation retenus à son encontre, entre autres l’obtention d’indus avantages dans le domaine des marchés publics et des œuvres universitaires….
La même instance avait également rejeté, le 4 mai dernier, la demande de mise en liberté du patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, accusé de fausse déclaration sur le mouvement de capitaux, la surfacturation…
Idem pour le général à la retraite, Ali Ghediri, dont la demande de sa mise en liberté, du 26 juin dernier, a également été refusée, lui qui est poursuivi pour le faux, la contribution en temps de paix à un projet visant à affaiblir le moral de l’armée afin de nuire à la défense nationale…
Ce refus a également notifié à la défense de l’homme d’affaires et désormais ex-président du FCE, Ali Haddad, accusé lui-aussi de bénéficier illégalement de privilèges dans le domaine foncier, le financement de partis politiques…
De son côté, le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida a rejeté la demande de libération du quadrio, en l’occurrence Saïd Bouteflika, le général Toufik, Bachir Tertag et Louisa Hanoune.
A ce titre, l’avocat Farouk Ksentini a indiqué que ces hommes d’affaires, dirigeants politiques et hauts responsables -placés sous mandat de dépôt- ne seront pas remis libérés compte tenu de la gravité des faits qui leur sont reprochés.
Nouara Bachouche / Traduit par: Moussa. K.