Un lobby suspect entre le Mali, la France et Al-Qaïda pour forcer la main à l’Algérie et militariser le Sahel
Une conférence ministérielle de coordination des pays de la région sahélo-saharienne se tiendra mardi à Alger avec la participation des ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
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La lutte antiterroriste et les phénomènes connexes ainsi que les questions de développement dans la région sahélo-saharienne sont les points inscrits à l’ordre du jour de cette conférence.
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Elle sera consacrée à une évaluation de la situation qui prévaut dans la région, en particulier sous l’angle de la recrudescence des actes terroristes et de la menace que représente ce fléau et ses connexions avec le crime transnational organisé et les trafics de tous genres, sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région.
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La fourniture d’assistance en matière d’enquête sur le financement du terrorisme a fait également l’objet, lundi à Alger, et ce jusqu’au 19 mars, d’un atelier régional organisé par le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) en collaboration avec l’ambassade du Canada en Algérie.
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Cette rencontre sera l’occasion pour déterminer les positions des pays concernés par la lutte anti-terroriste. Sera également à l’ordre du jour, La coopération sécuritaire dans le but d’assécher les sources de l’approvisionnement » et le financement des organisations terroristes et des réseaux de trafic d’armes, les réseaux criminels et la contrebande.
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Cela intervient notamment suite aux certitudes des relations tentaculaires et sous-jacentes entre ces dernières parties, hostiles à la sécurité et la stabilité de la région du Sahel. La quelle région s’est transformée en une cible favorables à la militarisation et à la violation de sa souveraineté.
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Une “machiavélique coalition” au relent de chantage contre Alger .
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Ainsi donc, Ladite rencontre sera déterminante et importante au plus haut point. Elle le sera en effet pour mettre les points sur les (i) concernant la complicité, voir l’implication même de certains pays dans les crimes de financement et d’approvisionnement des terroristes, ainsi que la violation des accords internationaux et les chartes des Nations Unis.
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Et tout cela sous couvert de sauvetage de vies d’otages des griffes des groupes terroristes.
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La France de son coté, s’est retrouvée dans une position délicate suite à son implication directe et proclamée du versement de rançons au profit du GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) pour libérer les otages occidentaux. Ladite rançon a arrangé plutôt les affaires du GSPC et a conforté leur position en témoigne la multiplication des prises d’otage depuis cette date et la revue à la hausse des montons des rançons en contrepartie de la libération des otages.
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Les experts et analystes spécialisés en relations internationales et la coopération sécuritaire accusent en effet la France non seulement de violer les conventions internationales, mais elle est directement impliquée dans le financement d’une organisation terroriste. Cette dernière est pourtant inscrite officiellement par ses services de sécurité dans la liste des organisations terroristes mondiales.
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Nonobstant, et même si Paris a bel et bien versé une rançon pour une organisation terroriste, elle prétend combattre ces terroristes sur son territoire en chassant et réprimant des « suspects ».
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Ceci intervient dans un contexte où la France s’est illustrée abominablement dans une campagne de poursuite des immigrants et des migrants, de sévir contre les personnes voyageant de et vers son territoire, et le durcissement des conditions d’obtention de visa sous le prétexte de la sécurité accrue et de la lutte contre le terrorisme international, mais à son tour, a financé une organisation terroriste solennellement et impunément !
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Des observateurs affirment que la France est allée encore plus loin dans ses caprices en osant à créer un dangereux précédent après avoir versé une rançon aux terroristes, tout prétendant et en faisant valoir qu’elle s’oppose au principe de négocier avec eux ou de répondre à leurs revendications.
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Cependant, au moment où l’Algérie a été incluse par la France dans sa liste des exportateurs du terrorisme, l’hexagone a négocié directement avec les véritables terroristes et leur a payé de grosses sommes d’argent, en impliquant même le Mali au centre de l’arène.
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Cette dernière a été soit forcée, soit séduite ou même contrainte de vendre sa disposition pour la libération des terroristes recherchés par la police et poursuivis par l’Algérie.
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Ce qui révèle, attestent des observateurs, d’un accord secret, ou engagement confidentiel entre la France et le Mali, qui est revenue sur ses engagements et obligations en trahissant leurs accords et la coopération avec l’Algérie.
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Après coup, Alger n’a pas tardé à réagir en rappelant son ambassadeur à Bamako pour « consultation ». Cette attitude de l’Algérie officielle reflète indubitablement le rejet et la condamnation de cette déviation grave et irresponsable.
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Par cette attitude, La France, avec le Mali, non seulement elle encourage le terrorisme dans la région, mais a été impliqué dans l’incitation au terrorisme et de provoquer l’appétit des organisations terroristes en compagnie des bandes de trafic d’armes et les réseaux du crime organisé. La visite significative du ministre français des Affaires étrangères au Mali, n’était au fait que l’arbre qui recouvre la forêt de l’accord secret franco-malien. Il est évidemment à exclure totalement le fait du hasard la coïncidence frappante de la libération des terroristes de prison maliennes, immédiatement après la fin de cette visite suspecte et mystérieux de Kouchner à Bamako.
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Dans un contexte « Pavlovien » à ouvrir l’appétit, l’ambassade de Chine au Cameroun, a annoncé lundi l’enlèvement de 7 personnes de nationalité chinoise travaillant pour une société privée de chasse au large de la côte de la péninsule de Bakassi, dans le sud-ouest du Cameroun.
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L’ambassade a fait savoir qu’un groupe se faisant appeler “Fedayin de l’Afrique Marins” a revendiqué l’enlèvement. Cela conforte la conviction selon laquelle qu’après « la sortie ratée » du gouvernement français dans la région, toute organisation n’aura aucune peine à se recourir aux opérations d’enlèvement et de kidnapping tant qu’il ya de pays qui paient la rançon et négocient sur la vie de ses citoyens pour faciliter ainsi la propagation du terrorisme et les assassinats d’innocents et désarmés.
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Etant donné que le crime est un acte impardonnable dans le jargon de la diplomatie et de la sécurité, de la sorte que le crime produit inévitablement le terrorisme, et se constitue comme un substitut de haut patronage et de réanimation de l’activité terroriste, la France, après avoir échoué à se voiler la face derrière l’excuse de” sauver la vie des otages”, tente de détourner l’opinion publique internationale et de l’induire en erreur.
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En effet, Paris s’est mise rapidement à créer des conflits utopiques et marginaux, tout en tentant de faire apparaitre une prétendue crise de tension avec l’Algérie pour détourner l’attention et l’intérêt médiatique et diplomatique.
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Le scandale d’impliquer l’Algérie dans la liste noire des pays exportateurs du terrorisme, et d’imposer à ses citoyens des mesures sécuritaires spéciales et immorales dans ses aéroports, ainsi que d’inciter les extrémistes de Le Pen à associer le phénomène de l’extrémisme au drapeau des martyrs Algériens, pour ensuite prendre soins d’éviter de leur incomber des peines judiciaires malgré les déclarations politiques appelant à l’apaisement et au calme et d’absorber la colère, ce n’était finalement que de la poudre au yeux.
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Ce n’était plutôt qu’une énième tentative du gouvernement français de se fuir encore une fois de plus de sa responsabilité du dérapage voulu et du complot ficelé et ourdi.
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Soutien pour verser les rançons et incitation aux enlèvements
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Il est maintenant clair, selon les conclusions des observateurs, que la France essayait abusivement, d’anéantir les forces de l’Algérie pour lui forcer la main et l’entrainer dans un jeu malsain.
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Cela pour faire aboutir au pacte diabolique franco-malien d’obliger l’Algérie à accepter le fait accompli sans discussion ni négociation préalable. En d’autres termes, de se plier et d’abdiquer aux intérêts suspects de la France, qui cache mal sa volonté accrue d’exercer une pression terroriste introduite par une coalition flagrante entre la France et le Mali, et ce qu’on appelle Al-Qaïda!
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La France, qui persiste encore à refuser la reconnaissance et la demande d’excuses pour les crimes coloniaux dont elle est coupable, essaye de traiter avec l’Algérie, selon des anciennes philosophies et anciens percepts ; le principe utopique de l’ancienne colonie.
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Pour cela, Paris tente de s’imposer devant une Algérie souveraine, et s’approprie et contrôle les décisions du Mali avec des tentations financières et les pots de vin et le contraint à la libération de terroristes et de leur verser une rançon.
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Tous ces dépassements dangereux ont été criminalisés récemment par le Conseil de sécurité à travers une charte internationale que l’Algérie a longtemps lutté pour son aboutissement, et soutenus par des pays puissants, y compris la Grande-Bretagne.
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D’ailleurs, Londres s’élève et s’oppose aujourd’hui contre l’approche et la politique franco-américaine de lutte contre les organisations terroristes dans le Sahel.
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L’objectif de la France dernière le payement de rançon se résume-t-il uniquement à sauver la vie des otages ? Si c’est oui, donc l’objectif est spontané et humain.
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Mais si ce n’est pas le cas, la France vise-t-elle des objectifs le plus souvent discret et inconnu qui se résument en des « cibles » ambigus, ceux de frapper de plein fouet la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel et de dompter les terroristes pour servir les intérêts français, et les transformer en un lobby de mercenaires, de kamikaze et des boucliers humains pour être utilisés dans certaines occasions et circonstances pour exercer la pression et autre chantage à l’encontre des pays de la région, notamment l’Algérie en tête ?
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Ces questions ont suscité des soupçons soulevés par des analyses et autres estimations dessinant des points d’interrogation et d’exclamation en face des relations des services de renseignements français ou une partie avec les terroristes du Sahel?, En particulier après la révélation de l’identité de l’un des otages libérés par le GSPC, qu’il était un espion français, après paiement d’une rançon bien sûr.
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Que faisait-t-il un espion dans la région ? Et comment il a été démasqué par les ravisseurs ? Et qu’est ce qui a eu lieu entre les ravisseurs et l’otage d’être important et distinctif au cours de l’enlèvement ? L’espion était-t-il en mission de travail ou simplement dans une tournée touristique dans une région connue pour son activité terroriste pourtant la France a pris le soin d’avertir ses ressortissants de s’y rendre ?
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En dépit de l’agitation et la tension dont étaient à l’origine le Mali et la France, l’Algérie officielle insiste sur le fait que le terrorisme ne peut pas être un prétexte à une intervention étrangère où une quelconque ingérence dans la région.
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Egalement, il ne pourrait pas y avoir de développement dans le Sahel et du Sahara quant la sécurité fait défaut.
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Ainsi que pour parvenir à la démocratie et le développement, ajoute toujours Alger, la problématique sécuritaire reste une priorité et un préalable pour tout avancement.
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En tout et pour tout, la France tente de profiter de cette situation pour s’investir et mettre le paquet économiquement dans la région du Sahel en tablant sur le dossier sécuritaire.
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En effet, des millions de dollars affectés à des projets de développement, en particulier l’eau, la santé et la formation, ainsi que le grand projet structuré de l’autoroute devant transiter par le désert qui s’étend de l’Algérie à Lagos, au Nigeria, en passant par le Niger, a fait couler apparemment la salive du côté français.
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Ce détail est de l’avis des observateurs l’un des principaux motifs poussant la France à faire des mains et des pieds pour acquérir et s’accaparer tous ces butins en ayant recours à des conventions et autres pratiques malsaines anti-Algérie et qui ne servent nullement les intérêts d’Alger.
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Bien au contraire, Paris cible de faire de l’Algérie cette colonne vertébrale qui sert de passerelle vers cette région du Sahel. Une région que la France veut vaille que vaille transformer en un foudre de guerre et de fief de groupes terroristes, de contrebandiers de trafiquants d’armes en les finançant par les rançons.
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Sinon transformer le Sahel en bases militaires formées des alliances entre certains pays comme la France le Mali et les organisations agissant en dehors du droit et de la légalité internationale !
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