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Zeribi: “La France invitée à revoir sa vision sécuritaire vis-à-vis de l’Algérie”

كريمة خلاص
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Zeribi: “La France invitée à revoir sa vision sécuritaire vis-à-vis de l’Algérie”
D.R
Karim Zeribi

Le président du club Agora des dirigeants France-Algérie, Karim Zeribi a promis de transmettre un message fort au ministère français des Affaires étrangères, l’invitant à reconsidérer sa cartographie sécuritaire dans la région, notamment envers trois pays, en l’occurrence l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

Cela passe par l’encouragement à davantage d’investissements étrangers en Algérie et l’incitation de plus en plus d’étrangers à la visiter, et ce à l’effet de booster le secteur du tourisme.

Intervenant en marge d’une conférence de presse animée lundi à l’hôtel Aurassi (Alger), au terme d’un séjour, de deux jours,  en Algérie d’une délégation composée d’une vingtaine de chefs d’entreprises dudit club, Karim Zeribi a tenu à réaffirmer que la diplomatie française considère l’Algérie comme étant un pays à risque. Il a ajouté que le Quai d’Orsay recommandait aux ressortissants français de ne pas se rendre dans le Sud algérien, considéré comme une zone rouge, ainsi que dans d’autres localités dans le déplacement est jugé plutôt moins risqué.

Pour Zebiri, il devient plus que nécessaire que des initiatives soient prises dans divers domaines dans le but d’évoquer le présent et l’avenir des deux pays (Algérie-France) qui constituent une passerelle naturelle entre l’Europe et l’Afrique.

“Le club favorise des partenariats gagnants-gagnants tant en France qu’en Algérie”, a insisté le président du club Agora, ajoutant que la relation économique doit persister des deux côtés.

Pour lui, les investisseurs français sont intéressés par l’Algérie sans pour autant savoir comment traiter avec ce pays, qui leur semble compliqué tant politiquement qu’économiquement.

De leur côté, les gérants des entreprises algériennes souhaitent conquérir les marchés français et européen, mais espèrent d’abord trouver des partenaires économiques pour pouvoir relever le défi de concurrence.

En effet, le club permet de nouer des contacts, de tisser des relations et de créer des entreprises françaises en Algérie et inversement.

En outre, il devra faciliter le processus d’exportation du produit algérien conforme aux normes internationales vers le marché européen.

Par ailleurs, l’interlocuteur a nié que la règle 51-49 soit un handicap pour les investissements français, affirmant qu’elle existe dans bon nombre de pays.

Traduit par: Moussa. K.

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