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Idir: «Je n’ai jamais revendiqué l’autonomie de la Kabylie»

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Idir: «Je n’ai jamais revendiqué l’autonomie de la Kabylie»
Bachir Zemri
Idir lors d'une conférence de presse

L’auteur-compositeur kabyle, Idir, a affirmé mercredi ,lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel des « Deux Palmiers » à Draâ Benkhedda dans la wilaya de Tizi Ouzou, n’avoir jamais plaidé pour l’autonomie de la Kabylie et n’avoir jamais soutenu l’artiste Ferhat M’henni dans sa démarche.

Le chanteur a tenu à préciser avoir défendu « M’henni » de sorte qu’on le laisse s’exprimer en toute liberté et loin de toute intimidation. Pour lui, c’est aux habitants de la région que revient le dernier mot.

Invité de la deuxième édition du festival « Lumière sur le patrimoine culturel et historique amazigh » qu’a abritent les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, l’interprète de la chanson « A Vava Inouva » a fait savoir qu’au lieu de se ranger du côté de ceux qui appellent à l’autonomie de la Kabyle dont Ferhat M’henni; lui il préfère aujourd’hui de réclamer l’officialisation de la langue Amazigh au lieu de se contenter de la promouvoir en langue nationale. A ses yeux, son officialisation constitue un nouveau départ pour elle « Tamazight ». « Je ne peux pas appeler aujourd’hui à soutenir l’idée de l’autonomie ou de prendre une position sur le sujet. Moi, j’en suis fier de mon algérianité et mon identité amazighe est indiscutable.  Dire que pas d’Algérie sans la Kabylie et pas de Kabylie sans l’Algérie ne signifie en rien que je partisan d’un parti donné et un opposant à un autre. C’est ça ce que j’appelle une logique. Mon combat pour l’officialisation de la langue Amazigh, je le ferais à ma façon », a-t-il fait savoir.

Idir s’est dit ému par l’accueil chaleureux qu’il lui a été réservé dans les villages ayant abrité le festival.

Interrogé sur son refus de participer à la manifestation Constantine capitale de la culture arabe, le chanteur a répondu: « Je n’ai pas reçu d’invitation officielle des organisateurs. Même si on m’avait invité, je n’y prendrais pas part».

Idir ajoute que ce sont les mêmes motifs qui l’avaient poussé à boycotter la festivité de l’année de l’Algérie en France qu’il juge loin d’être représentative de tous les Algériens.

« Si on aime mes chansons, les responsables doivent tenir compte de la langue avec laquelle je chante. Elle est mon identité et mon appartenance. J’ai préféré sacrifier mon droit d’y rester et de chanter dans mon pays rien que pour éviter de me provoquer sur mon identité.  Je fais ce que je considère comme juste… », poursuit-il.

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Commentaires
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  • IBNOU HITAM...astrologue de l'antiquité.

    a force de tourner en rond je m'éloigne de mes origines berbéres venues des fins fonds du yémen et de l'antiquité.