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Santé: le Trésor public enregistre des pertes de 500 milliards

الشروق أونلاين
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Santé: le Trésor public enregistre des pertes de 500 milliards
D.R

Un rapport détaillé de l’Inspection générale des finances fait état d’importantes pertes enregistrées par le Trésor public évaluées à 500 milliards de centimes, en raison des transactions douteuses conclues entre un réseau de vente de médicaments et d’équipements et des responsables des hôpitaux et des Etablissements publics de santé de proximité.

Le rapport remis au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, fait état, selon une source responsable au ministère de la Santé, de graves malversations dans des transactions signées par des responsables de bon nombre d’hôpitaux et d’EPSP avec des fournisseurs privés pour l’acquisition de médicaments, d’équipements médicaux, des vaccins et sérums.

Selon le même rapport, les barons ayant une emprise sur le marché des médicaments ont généré de lourdes pertes à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) ces trois dernières années estimées à 500 milliards, en sus des pertes engendrées à l’Institut Pasteur, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en vaccins et sérums.  

A ce propos, une source responsable du ministère de la Santé confie à Echorouk que le premier responsable de ce secteur, Abdelmalek Boudiaf a décidé d’annuler l’instruction de l’ex-ministre de la Santé Djamel Ould Abbès, signée le 10 novembre 2011 constituée de deux chapitres: le premier porte sur l’acquisition par les hôpitaux et les Directions de santé des médicaments et des équipements médicaux  de la Pharmacie centrale des hôpitaux et de l’Institut Pasteur. Le deuxième chapitre prévoit la possibilité de coopérer avec des fournisseurs privés dans le domaine.

Le ministre Boudiaf a décidé le gel du deuxième chapitre de l’instruction en ordonnant les directeurs d’hôpitaux et d’EPSP de ne traiter qu’avec la Pharmacie centrale des hôpitaux pour l’acquisition des médicaments et des produits médicaux, ainsi qu’avec l’institut Pasteur pour l’approvisionnement en matière de vaccins et sérums.

En revanche, le ministre a donné une exception de recourir à la signature de marchés de gré à gré en cas de non disponibilité de types de médicaments ou de vaccins au niveau de la PCH et de l’Institut Pasteur.

 

 

 

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Commentaires
1
  • CHAOUIdeBARBES

    Lorsque la presse arrive jusqu'à dénoncer ces fraudes, que fait la justice Algérienne ?, car si c'était en Europe les juges sont déjà sur l'affaire, mais comme ce ne sont pas de simples citoyens, qui volent, donc on ne touche pas au mafieux du Clan de Oujda, avec l'argent et les matière premières subventionnés par l'Algérie cet argent est rétribuée en drogue d'opium pour dormir la jeunesse, L'OPIUM OU LE BATON !!!