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Benyounès: «Certains tentent de ternir l’image de Saïd pour affaiblir le Président»

الشروق أونلاين
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Benyounès: «Certains tentent de ternir l’image de Saïd pour affaiblir le Président»
Echorouk
Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA)

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès a affirmé que Bouteflika remporterait les élections présidentielles d’avril 2014, ajoutant que les campagnes de dénigrement contre son frère cadet, Saïd, ne lui ont pas fait perdre sa popularité.

L’invité du forum de Echorouk a dit que le communiqué émanant de Ali Yahia Abdennour, Taleb Ibrahimi et Benyellès pour faire barrage à un 4e mandat de Bouteflika n’était pas nouveau et que les trois personnages ne représentent, à ses yeux, que leurs propres voix. Amara Benyounès est revenu également sur les informations ayant défrayé la chronique sur un éventuel conflit entre «la Présidence et le DRS» en affirmant que le dernier message du chef de l’Etat dément en bloc tout ce qui se dit sur ce sujet. S’agissant du cas de Amar Saâdani, le patron du MPA a dit que celui-ci est un poulain du système, qui doit nous dire comment il a été porté à la tête du FLN.

 Bouteflika dément les rumeurs d’un conflit entre la Présidence et l’armée

Amara Benyounès a considéré la sortie de Bouteflika de son silence comme étant une garantie que l’institution militaire était fortement protégée et une réponse bien claire à ceux qui prétendent une lutte entre la Présidence et cette dernière. Quant aux récentes attaques de Saâdani contre le DRS et son patron Toufik, le conférencier estime que le secrétaire général du FLN vise directement le chef de l’Etat, premier responsable constitutionnellement de la politique de sécurité en plus de sa responsabilité de la politique extérieure du pays. Selon Benyounès, l’avertissement adressé par Bouteflika à toute personne désirant semer la zizanie est intervenue dans un moment très approprié pour mettre fin à la polémique née des déclarations de Saâdani. A la question de savoir d’où Saâdani s’inspire son courage de s’attaquer au Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Benyounès a rejeté l’hypothèse selon laquelle Bouteflika et son frère Saïd  seraient derrière Saâdani et affirmé que seul Saâdani est responsable de ce qu’il prononce en tentant de sauver sa peau après la vive la crise que connaît son parti. Et d’un air sûr de ce qu’il dit, l’invité du forum de Echorouk a indiqué que « Saâdani est un poulain du système, et il fera mieux s’il nous rappelle comment il a pu franchir ces étapes pour se retrouver à la tête du secrétariat général du FLN ». Les sorties de Saâdani contre le général major de corps d’armée, Mohamed Mediène est « une tentative d’exporter la crise de son parti après avoir essuyé un échec retentissant de rassembler les rangs de son partis en proie à la désunion ». D’après lui, les déclarations du parti de l’ex-parti unique visent essentiellement la personne du président de la République et l’ont beaucoup affecté, lui qui est «  constitutionnellement responsable de la politique extérieure et de la sécurité, et je ne pense pas qu’il se serait tu s’il avait observé le moindre manquement d’un responsable quiconque à ses obligations».

La candidature de Bouteflika garantira 60% de taux de participation

Le président du MPA a affirmé que sa famille politique était à pied d’œuvre de la préparation de la campagne électorale au profit du président sortant, dont il estime que sa candidature à cette échéance garantira un taux de participation à hauteur de 60%. Selon lui, il n’y aura pas de deuxième tour car Bouteflika remporterait la majorité des voix. En réaction à ceux qui disent que la cote de popularité de Bouteflika a reculé, Amara Benyounès a dit que le jour de scrutin vous saurez si la popularité du président a chuté ou non.

 Ali Yahia, Ibrahimi et Benyellès n’ont que leurs propres voix

Le premier responsable du MPA a également tenté de minimiser l’impact du communiqué rendu public par Ali Yahia Abdennour, Ahmed Taleb Ibrahimi et le général à la retraite, Rachid Benyellès par lequel ils tentent de faire barrage au 4e mandat de Bouteflika en considérant cela comme étant une suite de leurs positions précédentes. «Celui qui suit l’attitude de ces trois personnages depuis l’arrivée au pouvoir de Bouteflika en 1999, se rend compte que ceux-ci étaient des opposants jurés du Président sans autant avancer d’arguments convaincants», a-t-il estimé. Pour lui, ces trois personnages n’auront que leurs voix à eux.

Le boycott des islamistes et des démocrates synonyme de leur échec

Benyounès a regretté le boycott du scrutin par les partis islamistes, estimant que cette option pourrait décrédibiliser le scrutin tant sur le plan intérieur qu’extérieur ainsi que par rapport au taux de participation. Selon lui, les partis islamistes et démocrates ont recouru à cette option après leur échec de trouver un candidat de consensus.

«Je me retirerai du gouvernement si les événements de Kabylie se reproduisent»

S’agissant des événements qui ont éclaté dans la wilaya de Ghardaïa, Benyounès rejette l’hypothèse d’une « main étrangère »  et affirme qu’il se retirera du gouvernement si les événements de Kabylie de 2001 se reproduisent de nouveau. «Je ne pense pas qu’il y ait une main étrangère derrière les événements de Ghardaïa, dont la population donne l’exemple de cohabitation et il est tout à fait naturel que ces événements soient exploités à l’étranger », nous a-t-il confié. En parlant avec conviction, Benyounbès s’est dit prêt à se retirer du gouvernement comme l’a fait lui et son ex-parti, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) en se retirant du gouvernement au lendemain des événements qui ont ébranlé la Kabylie en 2001. « J’ai des principes et j’agirai ainsi comme ce fut le cas précédemment », a-t-il annoncé. 

Je jure que Saïd ne m’a jamais ordonné de faire quoi que ce soit

« Les opposants au président Bouteflika ont fait recours à des procédés immoraux pour l’affaiblir, en présentant son frère Saïd comme étant un «djin» », a-t-il dit avant d’ajouter: «La régression du débat politique a atteint son plus bas niveau, dont le dernier épisode est la publication d’une lettre adressée au frère du Président rien que pour l’affaiblir». En réponse aux informations circulant selon lesquelles le frère cadet du président serait derrière les décisions prises au niveau d’un certain nombre de ministères en confiant: « Je suis témoin et je jure (trois fois) que Saïd Bouteflika ne m’a jamais contacté pour m’orienter sur une question gouvernementale ou pour une médiation sur un tel ou tel projet ».

Chakib est une compétence…

S’agissant du cas de Chakib Khelil impliqué dans des affaires de corruption, Benyounès a dit de lui que « c’est quelqu’un de compétent », avant de se rattraper et dire qu’on ne peut garantir l’honnêteté d’une personne. «J’ai été membre du gouvernement pendant 16 mois et ma relation était bonne avec lui, tout comme avec le reste du staff du gouvernement. Ce que je peux, c’est qu’il est compétent et maîtrise bien son domaine, qui est l’énergie », a-t-il dit avant de se rattraper: « Laissons la justice faire son travail sur ce dossier». 

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Commentaires
4
  • Moh TZIRI

    Aou tab tab! avant on parlait de chorti el mekhfi et maintenant on parle de président el makhfi.

  • Sans Nom

    Les avocats des pauvres sont nombreux.Mais leurs personnalités ne laisse personne indifférent.Boutef est aux stade de convalescence .Besoin d'1 rééducation prolonge jusqu'au son dernier j.Quant à vous messieurs les serviteurs de Siad.vous ne présente que votre intérêt,les Algériens sont au stade de vous montrer leurs printemps.Saïd ne présente rien pour nous.Boutef n'a jamais sortie de son silence et si vous considérer ça 1 sortie;alors on aura un président par l'intermédiaire des média .réveil

  • SAINT ESPRIT.

    Propos d'un sage parmis les sages. Nous lui souhaitons du succés. Amine.

  • MohandAkvayli

    Il sont , lui et Sidi Said , par alliance très liés au pouvoir actuel ! Ils resteront hermétiques à tout changement qui risquerait de les mettre hors d'état de nuire !