Les postiers ne décolèrent pas: «Nos revendications sont légitimes, leurs promesses sont mensongères»

Le mouvement de grève des postiers se poursuit pour le 9e jour consécutif en paralysant les 3 462 bureaux de postes au niveau national.

Les postiers continuent leur débrayage pour le 9e jour consécutif devant le siège de la Grande poste à Alger pour dénoncer la non satisfaction de leurs revendications par la tutelle et la non tenue des engagements pris par cette dernière.Les grévistes ont dit ne pas croire en les promesses du ministère de la Poste et des TIC et disent que ce dernier les a laissés.En effet, des dizaines de travailleurs d’Algérie Poste se sont rassemblés jeudi devant la Grande- Poste à Alger en guise de dénonciation contre le non-respect des engagements du ministère de tutelle afin de prendre en charge de leurs revendications, à savoir notamment l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles.Les postiers ont tenu à appeler lors de sit-in le ministère de la Poste à respecter ses engagements pris lors de la grève enclenchée en décembre dernier. Par ailleurs, ils ont déclaré à Echorouk ne plus avoir confiance en leur syndicat affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qu’ils accusent de les avoir délaissés et de s’être affiché aux côtés de la direction générale de ladite société.En outre, ils ont dit en avoir marre de toutes ces promesses mensongères, dont celles du ministère, qui leur aurait promis de verser les arriérés de leurs salaires avant le 20 mai dernier, tout en exprimant leur mécontentement contre Moussa Benhamadi qui leur avait promis, il y a huit mois, de veiller au règlement de leurs problèmes.Parmi ces revendications figurent en effet l’annulation de la décision prise par le P-DG d’Algérie Poste, M’hand Mahloul portant le non-octroi de la prime de  fin d’année aux travailleurs, versement des rappels gelés depuis 2008, l’application des clauses de la convention collective signée en 2003, la promotion des travailleurs jouissant de plus de 25 ans d’ancienneté.Notons enfin que les travailleurs d’Algérie Poste menacent de durcir le ton si la tutelle  s’obstine à garder le silence radio.