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50 bougies et une multitude de paris réussis

الشروق أونلاين
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50 bougies et une multitude de paris réussis

L’Algérie célèbre les 50 ans de son indépendance avec le sentiment partagé d’avoir d’ores et déjà réussi à effacer les séquelles les plus lourdes de l’interminable nuit coloniale, grâce à des progrès arrachés malgré les insuffisances, les résistances et la parenthèse tragique du terrorisme.

Un demi-siècle après le recouvrement de la liberté au prix de sacrifices incommensurables, tout n’est certes pas parfait, le sous-développement est toujours une réalité palpable mais les faits sont têtus et ne trompent pas : l’Etat algérien souverain est bien là avec ses institutions, sa doctrine et sa place légitime dans le concert des Nations, tandis que tous les secteurs de l’activité politique, sociale, économique ou culturelle auront réalisé des bonds quantitatifs et qualitatifs fulgurants comparés aux seuils négligeables hérités à l’indépendance.

Que dire, à l’heure du bilan, si ce n’est que depuis 1962, les gouvernements successifs se sont employés, avec plus ou moins de bonheur, à réaliser ce qu’il leur a semblé essentiel et prioritaire, à savoir améliorer coûte que coûte le niveau de vie de l’Algérien, à peine sorti de l’enfer colonial, quitte à remettre à plus tard l’accès à la pleine citoyenneté dans le respect des libertés individuelles et collectives fondamentales.

Gouvernants et société avaient ainsi conscience que l’indépendance politique n’était pas une fin en soi et qu’elle n’aurait de sens que si elle aboutissait, par des politiques appropriées, à la satisfaction de besoins socio-économiques, politiques et identitaires fondamentaux auxquels le peuple ne pouvait accéder en étant sous occupation.

Ce qui, au départ, relevait de la gageure, prenait alors peu à peu forme non sans difficultés dans une Algérie libérée mais, par moments, défiée de toutes parts, à l’intérieur comme de l’extérieur.

Mais si tous les objectifs n’ont pu être réalisés à cause de pesanteurs évidentes, il n’en demeure pas moins que les principaux indicateurs témoignent aujourd’hui d’avancées considérables sur tous les plans avec des effets positifs différenciés mais indiscutables sur la communauté nationale et ses composantes multiples.

Ce sont ces réalisations que l’APS entend mettre en lumière pour mieux les laisser, en quelque sorte, au jugement de l’Histoire et des historiens, dans le cadre d’un grand et long dossier “Cinquantenaire” qu’elle voudrait dense, riche, multiple, instructif et le plus équilibré possible.

Elle s’appliquera à le faire -sur le fil général comme sur les supports multimédia- en usant de techniques rédactionnelles diversifiées (informations générales, reportages, témoignages, chroniques, magazines, encadrés…) pour pouvoir être, de la manière la plus authentique et la moins encombrée possible, au plus près des faits et des événements.

On y apprendra, pêle-mêle, que le pays est passé de quelques centaines d’étudiants en 1962 à plusieurs centaines de milliers actuellement, de 500 à 48.000 médecins environ, de 300 à 700 hôpitaux, de 4 à 25 aéroports, de zéro à plusieurs milliers de cliniques, de 252 dollars à 4.500 dollars comme revenu par tête d’habitant, de 30 % à près de 100 % pour le taux national d’électrification…

Il y a aussi les effets mitigés de l’ouverture économique, politique et médiatique des années 1980-1990, la diplomatie algérienne dans ses différentes phases, les hauts et les bas du sport et de la culture et bien d’autres réalités à mettre à l’actif -ou au passif- de cette nation en devenir.

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