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Le conflit gazier s'envenime entre Turcs et Chypriotes-grecs

Le conflit gazier s'envenime entre Turcs et Chypriotes-grecs

Le conflit gazier entre les Turcs et les Chypriotes-grecs s'envenime, au large de l'île divisée de la Méditerranée, avec l'annonce par Ankara que son navire de prospection travaille, sous escorte militaire, dans une zone “proche” des points de forage chypriotes-grecs.

 

“Notre bateau se trouve dans un endroit proche de la zone chypriote-grecque  et il est escorté par des bâtiments de guerre” turcs, a déclaré à l’AFP une  source du ministère de l’Energie, sous couvert d’anonymat.

Cette source a refusé de dire combien de temps le navire turc ferait des  explorations pour rechercher des ressources d’hydrocarbures dans cette zone au  large des côtes méridionales (grecques) de Chypre.

Une source diplomatique turque a souligné pour sa part que le “Piri Reis”  se trouvait “à 60-70 milles nautiques” (110-130 km) d’une zone où les  Chypriotes-grecs ont amorcé il y a une dizaine de jours des forages, au large  de Limassol (sud de Chypre).

Divisé entre le Nord sous contrôle turc et le Sud sous influence grecque,  l’espace maritime chypriote est le terrain d’un conflit depuis qu’Israël, la  Turquie et Chypre (sud) ont des vues sur de probables ressources gazières.

A la faveur d’un accord signé en 2010, Israël et la République de Chypre,  membre de l’Union européenne mais que la Turquie ne reconnaît pas, se sont  partagés les droits d’exploration d’une zone maritime contestée par les Turcs.

C’est justement dans ce secteur, à proximité de la plate-forme Aphrodite où  une compagnie américaine a commencé les premiers forages il y a une dizaine de  jours, que se trouverait actuellement le Piri Reis, a ajouté la source  diplomatique turque.

La Turquie a appelé la République de Chypre –la seule entité reconnue sur  l’île, mais qui ne dirige de facto que la zone de peuplement chypriote grec  (sud)– à renoncer à ses projets avant d’y répondre avec ses propres recherches  qui sont avant tout symboliques, le bateau turc n’étant pas  équipé de façon  adéquate.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi que son pays  était déterminé à sauvegarder “jusqu’au bout” ses intérêts en Méditerranée.  “Nous n’aurons aucune hésitation à ce sujet”, a-t-il dit alors qu’il  participait à Istanbul au lancement d’une frégate.

 

 

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