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Ould Kablia : «Enlever le voile pour la photo n’est pas une obligation»

Ould Kablia : «Enlever le voile pour la photo n’est pas une obligation»

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a dit hier qu’il donnera une instruction stricte aux services administratifs pour l’application des directives qui leur ont été déjà envoyées afin de ne pas exiger des femmes de montrer leurs oreilles et cheveux au moment de la photographie spécifique aux documents biométriques (passeport et carte d'identité).

 

 « Je n’ai jamais exigé aux femmes d’enlever le voile pour une photo du passeport biométrique. L’essentiel, c’est de montrer le visage du front jusqu’au menton », a dit Dahou Ould Kablia.

Lors d’une question orale à l’Assemblée populaire nationale, Dahou Ould Kablia a dit que la photographie spécifique au passeport biométrique doit montrer les sourcils, les yeux et la bouche pour permettre à l’appareil d’identifier la personne.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il faut respecter les normes internationales appliquées au niveau des services des douanes et d’immigration en étranger ainsi que les nouvelles réglementations de l’Organisation de l’aviation civil internationale (Oaci) qui fixent les spécificités techniques que devront sur des appareils mis en place à ce sujet.

Au sujet du non agrément de  nouveaux partis politiques, Ould Kablia a dit qu’il est dû au retard en matière d’amendement de la loi sur les partis politiques auquel a appelé le président de la République. « Aucune partie n’a été informée de manière officielle sur le refus de demande d’agrément où comme quoi les dossiers incomplets », a-t-il ajouté.

Il a expliqué que son Département est en train d’élaborer deux lois pour remplacer les lois 31-90 de 1990 et la loi  09-97 de 1997 et que l’on est à l’étape de consultations avec les autorités compétentes en vue d’enrichir les deux projets.  

Il a ajouté que la loi sur les partis politiques, ratifiée en 1997 dans le but de corriger la loi 89, a présenté beaucoup de complications lors de  son application. Avec le temps, il a été constaté les carences, notamment que sur les 60 partis politiques qui ont été créés à cette époque, il n’en restent aujourd’hui que 30 seulement. 

 

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