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Affaire des malversations de 40 milliards à la Mutuelle de la Protection civile : la force publique pour faire venir au tribunal le principal mis en cause

الشروق أونلاين
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Affaire des malversations de 40 milliards à la Mutuelle de la Protection civile : la force publique pour faire venir au tribunal le principal mis en cause

Pour rappel, un rapport de l’Inspection générale des Finances, ainsi qu’une enquête menée par les services de la brigade économique de la Sureté d’Alger, ont mis à jour des malversations qui a touché la Caisse Mutuelle de la Protection civile, et dont le préjudice atteint 40 milliards de centimes.

 

  • Des sources sures ont affirmé à Echorouk que le principal mis en cause dans ce qu’il convient de qualifier d’affaire de la Mutuelle de la Protection civile s’est couvert par un certificat de maladie pour se soustraire à la convocation en pleinière du procès pour lequel il doit répondre de plusieurs chefs d’accusations. Alors que tous les témoins et les mis en cause se sont présentés à la barre, le président de la Mutuelle de la Protection civile est restée introuvable, avant qu’un certificat ne soit présenté par son avocat.
  • Devant la gravité des faits et l’ampleur de l’affaire, le procureur s’est fait aidé de la force publique pour faire venir le président de la Mutuelle de la Protection civile, qui tentait de gagner le temps et voir comment l’affaire allait évoluer.
  • Pour rappel, un rapport de l’Inspection générale des Finances, ainsi qu’une enquête menée par les services de la brigade économique de la Sureté d’Alger, ont mis à jour des malversations qui a touché la Caisse Mutuelle de la Protection civile, et dont le préjudice atteint 40 milliards de centimes.
  • Le rapport de l’Inspection générale des Finances, dévoile de façon claire le volume des manquements à la loi dans la gestion du patrimoine financier, tombé entre les mains d’un syndicat qui en a fait une « administration parallèle » face à des agents de la Protection civile qui n’avaient pas saisi l’énormité des malversations qui s’opéraient en leur nom.
  • En fait, le rapport de l’IGF met aussi en relief un mouvement de capitaux qui est fait contrairement à tous les textes juridiques en vigueur, comme par exemple le fait que cette Mutuelle crée une Caisse nationale du logement pour les agents de la Protection civile, laquelle caisse fonctionne en parallèle avec une autre caisse, légale celle-là, en l’occurrence « la Caisse nationale du logement », une entreprise étatique connue. Cette caisse a contracté un accord avec des agences étrangères en vue de réaliser l’équivalant de 15 000 logements, et dont le représentant pour la caisse rattachée à la Protection civile a son bureau à Amman, en Jordanie.
  • La Caisse est coupable de plusieurs opérations financières suspectes, dont un prêt de 8 milliards octroyé à une unité sise à Khenchela et spécialisé dans la confection de vêtements. La Caisse, qui n’a aucune assisse juridique, s’est permis de faire une transaction financière en opposition avec la législation en la matière.
  • Pire encore, la Caisse a donné des prêts à des responsables  du Conseil d’Administration, dont certains prêts sont évalués à 1,3 millions de dinars.
  • La Caisse s’est aussi transformé en banque économique, et s’est permis l’achat d’unités de logement à Bédjaia et à Khenchela, fonctionnant de ce fait comme une EPLF, en bonne et due forme.
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