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Les prix de pétrole vont rebondir au 2e semestre de 2020

Arkab: « Faute d’acheteurs, on est contraint de réduire la production »

Echoroukonline
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Arkab: « Faute d’acheteurs, on est contraint de réduire la production »
Echoroukonline
Mohamed Arkab, ministre de l'Energie

Les prix du pétrole devraient revenir à la hausse au deuxième semestre de l’actuel exercice après avoir atteint leur plus bas niveau; suite à une baisse drastique de la demande induite par la pandémie de Covid-19. C’est ce que prévoit le ministre de l’Energie Mohamed Arkab.

« Nous sommes optimistes pour les prix du pétrole au regard des rapports d’experts qui prévoient une augmentation progressive au deuxième semestre de 2020 parallèlement à la levée des mesures de confinement », a déclaré mercredi à la presse le ministre de l’Energie à l’issue de la cérémonie d’installation du nouveau président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures.

De l’avis de Mohamed Arkab, la demande reprendra une fois la pandémie sous contrôle et les mesures de confinement levées, notamment à la faveur de la reprise des activités des entreprises économiques, en particulier les compagnies de transport aérien et terrestre.

« Tous les pays producteurs de pétrole sont appelés à réduire leur production (…) Si nous ne trouvons pas à qui vendre notre pétrole, nous sommes contraints de réduire la production », a-t-il souligné.

Les prix du baril ont plongé, faut-il le rappeler, cette semaine à leur plus bas niveau historique. Le Brent était coté mercredi matin à moins de 16 dollars.

En réaction à cette chute, les membres de l’Opep et les producteurs hors Opep ont tenu une téléconférence pour examiner les moyens d’adaptation aux nouveaux développements enregistrés sur le marché pétrolier.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre « des réunions consultatives informelles », les discussions étant focalisées sur les moyens d’appliquer le récent accord sur la baisse de la production, a expliqué le membre du gouvernement.

Pour lui, la dégringolade des cours de l’or noir s’explique « « par le net recul de la demande –prévisible-, selon lui, face à une offre importante d’où la saturation des stocks».

« Si le problème était lié à la production, la crise aurait été endiguée », a estimé le ministre de l’Energie.

Quant à la réaction des autorités algériennes vis-à-vis de cette situation, le conférencier a fait savoir que le groupe Sonatrach avait tracé -fin février à début mars dernier- un plan d’action pour y faire face.

« Il  prévoit des travaux de maintenance dans les champs pétroliers, dont la réalisation était prévue dans les prochains mois ainsi que la modification des programmes d’investissement pour préserver les équilibres financiers de Sonatrach », a-t-il précisé.

Par ailleurs, il a tenu à rappeler que le Pdg de Sonatrach s’est rendu, mercredi, à Hassi Messaoud pour s’enquérir de l’état d’exécution du plan et « se préparer à la période de déconfinement ».

Selon le ministre Arkab, le coût de la production du brut algérien permet de faire face à cette crise, soulignant que Sonatrach disposait d’experts à même de lui permettre de prendre les mesures nécessaires face à tout imprévu.

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