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Attar: «L’Algérie a consommé 50% de ses réserves de gaz et de pétrole»

Rachel Hamdi
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Attar: «L’Algérie a consommé 50% de ses réserves de gaz et de pétrole»
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Le ministre de l’Energie Abdelmadjid Attar a abordé ce matin l’état des réserves d’hydrocarbures du pays.

Intervenant sur les ondes de la Radio Chaîne 3, le premier responsable du secteur énergétique a affirmé que l’Algérie a été marquée durant les dernières années par une constante consommation de gaz et de pétrole, affirmant que le pays avait consommé 50 % des réserves de gaz et pétrole.

Il considère que parce que la priorité a été donnée à la consommation intérieure, les Algériens n’auront pas à s’inquiéter pour leur sécurité énergétique, « au moins jusqu’à 2045 ». Mais, prévient-il, du fait qu’environ 96 % de ces ressources sont encore réservées à leur placement sur les marchés à l’étranger, « un beau jour, il va falloir arbitrer ».

Pour préserver et pérenniser ces ressources, le ministre de l’Énergie estime qu’il va falloir en passer par des décisions « courageuses », d’abord, en tentant d’augmenter le niveau des réserves prouvées, et ensuite, en changeant leur mode d’exploitation, notant qu’on y « retire trop, sans tenir compte du taux de récupération ».

Pour, par ailleurs, assurer la transition énergétique, il y a nécessité à développer les économies d’énergie et les énergies renouvelables, des chantiers dont l’invité relève qu’ils accusent beaucoup de retards.

Des réserves d’hydrocarbures prouvées et exploitées, depuis 1952, M. Abdelmadjid Attar signale qu’ils étaient constitués de 2,5 milliards de mètres cubes de gaz et de 1,7 milliard de tonnes de pétrole, dont plus de 50 % du total, rappelle-t-il, ont été consommés à ce jour.

Pour augmenter ces quantités, se pose les nombreux problèmes de financement, Sonatrach, or, déclare-t-il, n’ayant ni les moyens financiers, ni les technologiques complexes pour y parvenir, « on a besoin de partenariats », mais pour cela, souligne-t-il, il y a urgence à finaliser totalement les textes d’application y afférant, ce qui, indique-t-il, pourrait se produire avant la fin de l’année en cours.

Jugeant que comme des entreprises existant dans des pays à l’étranger, les sociétés algérienne devraient travailler sur la base de principes de rentabilité et de profit, le ministre de l’Énergie relève que « ce n’est pas le cas ».

Si pour ce qui concerne le profit, « il n’y a pas de problème », il n’en est pas de même, déclare-t-il, pour ce qu’il en est de la rentabilité. Prenant à ce propos l’exemple de la compagnie Sonatrach, il signale que celle-ci a fait l’objet « d’énormément de pressions », depuis quelques dizaines d’années, « 20 ans ou un peu plus »

Faute, précise-t-il, pour l’Algérie de n’avoir pas développé de nouvelles richesses, et donc de nouveaux emplois, « on est restés agrippés à la rente. Pour lui, ce n’est donc pas au secteur des hydrocarbures, “ déjà producteur de richesses ” et qui en raison de ses “ sureffectifs énormes, affiche complet ”, qu’il appartient de les créer.

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