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Bouteflika: Le crime organisé prend des proportions dangereuses qui freinent le développement

Bouteflika: Le crime organisé prend des proportions dangereuses qui freinent le développement

Le Président de la République a indiqué que la justice n’est pas seule responsable de la lutte contre les maux sociaux, elle ne constitue qu’un des maillons dans cette lutte, ce qui a nécessité le lancement de nombre de projets pour combattre les origines de ces maux. Il a mis en garde contre le crime organisé soulignant que la criminalité a pris des proportions dangereuses pouvant freiner le développement et nuire à l’économie nationale.

 

Présidant l’ouverture de l’année judiciaire hier à la cour suprême, le Chef de l’Etat a affiché sa satisfaction quant aux étapes franchies par la réforme de la justice  et affirmé que construire un Etat de droit ne se limite pas à établir une autorité judiciaire et des textes de lois pour punir ou réprimer les contrevenants, mais requiert l’implication des différentes autorités et organismes publics pour veiller à l’application  des lois encadrant la vie publique au sein de la société.

Le premier magistrat du pays a ajouté que les résultats réalisés dans la réforme de la justice, dans ses missions et fonctions en rapport avec les citoyens et les justiciables y compris la réhabilitation des magistrats, auxiliaires et agents de justice, constituent des moyens pour parvenir à un autre objectif, celui d’amener l’individu à respecter la loi dans toutes ses relations avec autrui, ceci étant une condition pour instaurer une paix sociale.

Le Chef de l’Etat a rappelé les mesures prises pour renforcer le rôle de l’autorité judiciaire dans la lutte contre les maux sociaux notamment le crime organisé et la corruption sous toutes ses formes par la mise en place, entre autres, d’un organisme national de prévention et de lutte contre la corruption ainsi que d’un office central de lutte contre la corruption.

Il a dans ce sens souligné les larges prérogatives accordées à l’autorité judiciaire dans l’administration, et le contrôle des officiers et des agents de la police judiciaire dans l’exercice de leur mission de régulation judiciaire afin de rétablir la sécurité et la stabilité et combattre les différentes formes de criminalité.

Le Président est revenu sur l’installation des tribunaux administratifs qui tranchent dans les plaintes des citoyens dans les affaires où l’administration constitue une des parties en conflit et la question de formation des notaires, des huissiers de justice et autres auxiliaires de justice dont le nombre a augmenté ces trois dernières années de manière à répondre  à l’évolution économique et les transformations sociales qu’a connu le pays.

Concernant la profession d’avocat, il a affirmé la nécessité d’accélérer la promulgation de la loi régissant ce corps en tant que vecteur de l’action judiciaire ajoutant que le Gouvernement a élaboré un projet de loi renforçant le droit à la défense et protégeant les droits et libertés.

Dans son allocution ne dépassant pas un quart d’heure devant les magistrats et autres fonctionnaires du secteur de la justice, le Président Bouteflika a affirmé que la réforme se base sur la révision du système judiciaire conformément aux mutations intervenues au plan international et en adéquation avec les développements qu’a connu le pays aux plans politique, économique et social. Les ressources humaines ne sont pas en reste puisque il a été décidé de renforcer et de promouvoir le magistrat au regard de la position sociale qu’il mérite en tant que pivot de la promotion de la justice.

 

 

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