Double réunion de la Ligue arabe et du 2e sommet afro-arabe : les priorités de Bouteflika

En termes clairs, il s’agit de mener la Ligue arabe à opérer des mouvements de fond dans ses structures et à se doter d’une direction plus opérante, cessant d’être un ministre-bis des Affaires étrangères égyptiennes, une situation inénarrable qui a nuit tant à la Ligue qu’à l’Egypte.

• Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est depuis jours à Syrte (Libye) pour prendre part aux travaux du Sommet extraordinaire de la Ligue des Etats arabes et au deuxième Sommet afro-arabe qui se tiendra les 9 et 10 octobre.
• Pour Bouteflika, considéré par les organisateurs et la communauté arabe et africaine, il s’agira de faire en sorte que aussi bien la Ligue que l’Afrique, aient des articulations assez souples pour avancer plus sérieusement, et appliquer des décisions qui restent souvent sans effet.
• En termes clairs, il s’agit de mener la Ligue arabe à opérer des mouvements de fond dans ses structures et à se doter d’une direction plus opérante, cessant d’être un ministère-bis des Affaires étrangères égyptiennes, une situation inénarrable qui a nuit tant à la Ligue qu’à l’Egypte.
• Concernant la coopération arabo-africaine, il s’agit pour Bouteflika, de mener les riches pays arabes à consentir des aides financières conséquentes pour les pays pauvres de l’Afrique, et veiller à ce que cet argent soit investi dans des chantiers de développement par le biais d’organismes sérieux. En fait, le principal but de ce sommet reste le renforcement et l’élargissement des relations de coopération entre Africains et Arabes à travers notamment la promotion des investissements et du commerce en exploitant au mieux les potentialités
• « L’Algérie, de par sa position de leader au Maghreb  arabe et dans la région du Sahel, occupe une place centrale dans le partenariat  arabo-africain où elle s’est beaucoup investie », avait affirmé à Syrte (Libye),  « et ce rôle, a-t-il ajouté, remonte à 1973 lorsque le sommet d’Alger avait  appelé à la nécessité de promouvoir la coopération entre les deux ensembles ». D’où donc la présence de Bouteflika…         
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