Frontière algéro-marocaine: Rabat répond à Ouyahia

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement marocain Khaled Nasri a déclaré que le Maroc a toujours utilisé des canaux officiels au sujet de la réouverture des frontières avec l’Algérie et que Rabat n’a jamais eu recours à d’autres moyens, allusion aux déclarations d’Ahmed Ouyahia qui disait que le problème des frontières ne se résoudra pas par des communiqués de presse.

• Khaled Nasri, ministre de la communication marocain a indiqué jeudi dans un point de presse que le Maroc n’a jamais raté une occasion pour appeler à la réouverture des frontières fermées depuis 1994, mais la partie algérienne, dit-il, trouve toujours des excuses pour demander au Maroc de revoir le dossier de son unité territoriale, en rapport avec la question du Sahara Occidental. Il ajoute que le Maroc demeure ouvert sur l’Algérie et considère que l’avenir du Maghreb Arabe passe obligatoirement par la réouverture des frontières, précisant que la frontière est ouverte côté Maroc et n’est fermée que du côté algérien.
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• Ces déclarations du responsable marocain font suite à celles du premier ministre Ahmed Ouyahia qui intervenait mercredi dernier sur les ondes de la radio algérienne. Ouyahia avait indiqué à propos des frontières avec le Maroc voisin que de nombreux problèmes que les deux pays connaissent bien restent posés, avant d’ajouter que la question des frontières ne peut être résolue à travers des appels de presse ou par des interventions internationales. Le premier ministre soulignera dans ce sens que l’Algérie demeure fidèle à ses fondements politiques et ses engagements internationaux, et que l’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à son autodétermination en toute liberté et la résolution rapide de la question sous les auspices de l’ONU.
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• Les sources d’Echorouk ont indiqué que l’insistance du Maroc pour l’ouverture des frontières dans la conjoncture actuelle vise à mettre la pression sur le président Bouteflika qui se présente à la présidentielle d’avril pour qu’il prenne l’initiative de rouvrir la frontière afin de donner de lui l’image d’un homme qui œuvre à  instaurer de bons rapports interarabes et maghrébins depuis son arrivée au pouvoir en 1999, d’autant que le Maroc a exprimé à maintes reprises ces derniers mois sa disposition à se conformer aux conditions que l’Algérie jugera nécessaires à la réouverture des frontières fermées depuis près de 16 ans.
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• L’Algérie elle, a été plus que jamais claire en fixant des conditions précises pour la réouverture des frontières. Le secrétaire général du Front de Libération Nationale Abdelaziz Belkhadem a conditionné l’examen de la question des frontières par la coopération de Rabat pour commencer en matière de lutte contre la drogue et l’émigration clandestine.
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