Gaza, la mort et l’horreur

L’armée israélienne ne se lasse pas d’assassiner les civils palestiniens, y compris les enfants. Israël poursuit impunément son agression contre les palestiniens de Gaza, et ceux qui échappent aux bombardements, meurent faute de soins, ou souffrent quand même de l’horreur et de la faim.

• Gaza ne finit pas de compter ses morts. Le déluge de feu et d’acier continue de s’abattre sur des palestiniens désarmés par la volonté d’un état meurtrier et ses complices. En ce 16ème jour de carnage, les blindés de l’armée d’occupation ont avancé de plusieurs centaines de mètres dans la banlieue sud, faisant face à une farouche résistance, notamment dans les quartiers Tel Hawa et El-Adjeline, alors que l’aviation israélienne poursuivait son pilonnage. L’armée israélienne a encore fait usage aujourd’hui du phosphore blanc, décimant ne vingtaine de personne. Le phosphore blanc produit, pour la précision, des particules de feu qui brûlent la chair humaine et s’y immiscent en profondeur jusqu’à atteindre l’os. C’est ainsi, qu’une mère a assisté ce matin à la mort de son époux et de ses enfants, tous brûlés vifs. L’inhalation du phosphore blanc peut par ailleurs s’avérer mortelle.
• Les organisations Human Right Watch et Amnesty International dénoncent l’utilisation de ce gaz. L’armée israélienne répond, sans avouer de façon explicite qu’elle y ait eu recours, que l’utilisation du phosphore blanc n’est pas prohibée par le droit international. Sauf que ce même droit international interdit son usage contre des civils, de même que cette grosse artillerie et cette nuée de bombes qui déchiquètent les frêles corps des innocents.
• Sur le plan humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé qu’il suspendait son service d’escorte des ambulances dans la Bande de Gaza suite à des tirs sur un de ses véhicules.  D’ailleurs, vingt ambulanciers ont été tués par les tirs assassins d’Israël, depuis le début des massacres.
• Les aides humanitaires reprennent néanmoins graduellement leur ascension vers Gaza, ce dimanche. Mais quelle utilité auront-elles lorsqu’il n’y aura plus aucun survivant sur ce territoire palestinien.
•  L’ONU a par ailleurs recensé plus de 25 mille personnes ayant fui les combats pour des centres surchargés et débordés. Plusieurs centaines de milliers d’habitants de Gaza ont un besoin criant de nourriture, d’eau et d’autres produits de base. La majeure partie du territoire est privée d’électricité et les déjections s’entassent dans les rues. Des milliers de personnes sont hébergées dans des écoles de l’ONU où manquent les couvertures et autres matériels de première nécessité.
• La misère et la mort ne cessent de guetter les palestiniens. Une trentaine de gazaouis ont été tués ce dimanche alors que le bilan provisoire de l’agression israélienne déclenchée le 27 décembre dernier avoisine les 900 morts, dont un tiers sont des enfants, et les 4200 blessés.