Graves manipulations dans les pensions des émigrés retraités : les français accusent la caisse nationale des retraités
Dans un bulletin officiel parvenu à notre rédaction, des individus dénoncent la nature des manipulations dont sont victimes les bénéficiaires de pension de retraites françaises au niveau de la caisse nationale de retraites, mais aussi au niveau de la banque du développement rural « BADR », cet établissement étant l’intermédiaire financier qui reçoit les pensions en devises des autorités françaises et qui les transfère aux bénéficiaires algériens.
Ce document mentionne que les services de retraite français envoient les retraites dans les délais, mais les services qui doivent les virer aux destinataires passent à des pratiques douteuses, ce qui créé à cette catégorie de personnes âgées de gros ennuis, vu que cette tranche sociale est connue pour sa culture limitée et sa peur de l’administration.
On citera parmi ces cas, la veuve Amar Chetoui et madame Chetioui Hadda qui a lancé un appel de détresse, sous forme de question verbale à M Filali Royuinin, remplaçant de M.Karim Djoudi, Ministre des finances et à M . Taib Louh ministre de l’emploi et de la solidarité et qui tient sous sa tutelle la caisse des retraités. Le document assure par ailleurs, que la caisse nationale des retraités n’a pas virée la pension de la veuve pour les mois de décembre 2006, ainsi que les mois de février, mars, septembre , octobre, novembre, décembre 2007et les mois de janvier et février 2008 , le même problème se pose pour une autre veuve, du nom de M. Remili Rebiha qui n’a pas reçu ses pensions pour les mois de décembre2006, février mars juin juillet et août septembre octobre novembre et décembre 2007. Ce que assurent les responsables des parties concernés, est la meme réponse de la caisse régional française de la région « Rone Alpes », qui a répondu à la correspondance de Chetioui Hadda au 10 décembre 2007, et qui mentionnait sur un bulletin, les sommes envoyées en euro ce qui a coupé les doutes. Les pensions ont été virées, selon cette correspondance, au 14 rue Ferhat Boussad à Alger et les sommes n’ont pas été retournées. Cette affaire est considérée comme un seul cas parmi des dizaines de milliers d’autres. Souvent les pensions de cette catégorie de retraitées disparaissent dans des conditions ambiguës.