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Hillary Clinton cherche une nouvelle stratégie

Hillary Clinton cherche  une nouvelle stratégie

La démission forcée du gourou de la candidate, Mark Penn, est un nouveau coup dur à deux semaines du rendez-vous crucial de Pennsylvanie.

À première vue, l’affaire ressemble à un banal conflit d’intérêts : Mark Penn, le «stratège en chef» de la campagne Clinton, a été surpris en flagrant délit de rendez-vous d’affaires avec l’ambassadeur de Colombie à Washington pour le compte de la société Burson-Marsteller, dont il est le PDG. Fâcheux concours de circonstances, Bogota a signé un contrat de 300 000 dollars avec la firme de relations publiques pour faciliter l’accord bilatéral de libre-échange américano-colombien, dont le président Bush a annoncé hier la transmission au Congrès. Cela, au moment où Hillary s’efforce de rassurer les cols bleus de Pennsylvanie en lutte contre les délocalisations.

Révélée la semaine dernière par le Wall Street Journal, le manque de discrétion de Mark Penn a abouti dimanche à une démission inévitable pour recadrer le message de la candidate avant la primaire du 22 avril, que la rivale de Barack Obama doit impérativement gagner pour préserver ses minces chances dans la course à l’investiture démocrate. Hillary Clinton confirme ainsi son opposition déclarée au projet d’accord colombien et son intention de réexaminer en partie l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, négocié sous la présidence de son mari.

Mais le départ tardif et forcé d’un «gourou» contesté pour ses choix stratégiques et son double jeu politico-commercial ravive les doutes sur les capacités gestionnaires de l’ancienne première dame. La question s’était déjà posée en février dernier lors du remplacement de sa directrice de campagne, une proche de Mark Penn, Patti Solis Doyle. Le changement correspondait à un constat d’échec : le Super mardi n’avait pas permis à Hillary de distancer Obama comme prévu. La stratégie était à revoir, mais Mark Penn, qui avait gagné la confiance des Clinton lors de la présidentielle de 1996, était toujours là, alimentant les rumeurs de tiraillements internes.

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