Israël se sert des palestiniens comme cobayes

Israël poursuit impunément sa féroce agression contre la bande de Gaza, sourd aux appels de la rue à travers le monde, aux appels de la diplomatie internationale et à celui du Conseil de Sécurité de l’ONU. L’État hébreu est accusé d’utiliser des armes d’extermination massive, mais ne s’en inquiète pas pour autant, sûr d’être intouchable.

• L’utilisation par Israël d’obus au phosphore dans sa guerre unilatérale contre les palestiniens à Gaza n’est plus un secret. L’armée l’a indirectement reconnue en se défendant que ses armes soient autorisées par le droit international. Autorisées, oui, mais interdites d’usage contre les civils au regard du degré très élevé de sa toxicité. La France, pourtant alliée de l’État hébreu, a demandé à Israël de s’abstenir au recours à ce produit.
• Plus grave encore, l’armée israélienne teste sur les palestiniens une nouvelle arme expérimentée par les États-Unis. Des médecins norvégiens en témoignent et dénoncent l’utilisation de ces armes en question, les DIME (Dense Inert Metal Explosive). Ce sont de petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer. Elles ont un énorme pouvoir d’explosion, qui se dissipe à dix mètres. Mais avant, c’est un carnage: « à deux mètres, le corps est coupé en deux; à huit mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles», expliquent ces médecins qui ont exercé à l’hôpital de Gaza, dans un journal français.
• Le crime d’Israël est sanguinairement prémédité, et minutieusement organisé. La nuit dernière était la plus éclairée par les bombes israéliennes, la plus violente depuis le début de l’agression à Gaza. Les combats ont également éclaté dans différents secteurs du territoire palestinien. La résistance a infligé des pertes à l’ennemi, en matériel de guerre mais blessant grièvement aussi au moins quatre soldats. Des missiles se sont par ailleurs abattus sur des colonies juives.
• L’armée d’occupation s’est repliée au nord et au sud de Gaza mais le pilonnage a été intensifié, détruisant des équipements servant à alimenter le territoire palestinien en électricité, dévastant les quartiers de Tal-Hawa et Zeitoun et ciblant des maisons et directement des civils. D’ailleurs, le bilan macabre de l’opération militaire sioniste déclenchée le 27 décembre dernier fait état de 971 morts et plus de 4400 blessés, dont la plupart sont des civils. Un bilan appelé à s’alourdir vu que l’attaque se poursuit et que les cadavres jonchent encore les rues. Un autre chiffre fourni aujourd’hui relève que 48% des palestiniens tués sont des femmes et des enfants. Une centaine de femmes, autant de personnes âgées et trois cents enfants, tous décimés par la main meurtrière d’Israël.