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La crise libyenne au menu du sommet algéro-égyptien

Echoroukonline
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La crise libyenne au menu du sommet algéro-égyptien
D.R
Mohamed Orabi, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères

L’ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Orabi a annoncé que son pays et l’Algérie se rencontreront à la veille de la tenue du Sommet arabe à Riyad à la mi-avril prochain.

Il sera question d’aborder nombre de dossiers que le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, avait déjà débattu lors de sa première visite effectuée en Algérie en tant que chef de l’Etat, entre autres la crise libyenne et la lutte antiterroriste en Afrique.

L’ancien chef de la diplomatie égyptienne est revenu également sur les rapports entre les deux pays, soutenant que l’Égypte et l’Algérie  constituent  des pierres angulaires de l’action arabe commune et des pays incontournables dans la région.

Pour ce qui est de l’affaire du siècle, Mohamed Orabi a estimé qu’au vu des nuages qui planent sur la question, il serait difficile d’y pronostiquer. Intervenant en marge d’une conférence tenue à Paris sous le thème : “Les grands défis stratégiques de l’alliance franco-égyptienne”, il a dit qu’”il n’est pas tout à fait clair dans la mesure où l’administration américaine a changé sa politique extérieure vis-à-vis du Moyen-Orient, en optant pour un choix diamétralement opposé à celui de la communauté internationale, en particulier la position arabe à l’égard de la question palestinienne. Proclamer Al-Qods comme capitale d’Israël sera de prime abord rejeté au Moyen-Orient”.

Par ailleurs, Orabi -qui a succédé à Nabil Al-Arabi à la tête de la diplomatie égyptienne- a réfuté les lectures de l’ancien ministre de l’Investissement, Yahia Hamed quant au plan américano-égyptien portant la consécration de 40% des terrains du Sinaï pour l’édification du nouvel Etat palestinien. “C’est absurde et loin de la réalité. C’est du délire. Il ne sera accepté ni du côté égyptien, non plus du côté palestinien”, a-t-il insisté.

S’agissant de la crise avec le Qatar, Orabi a parlé plutôt d’”une lézarde dans l’édifice politique arabe”. “Malheureusement, les forces iraniennes, turques et américaines ont offert une chance au Qatar d’élargir son influence dans la région du Golfe. Ce qui constitue en-soi une menace claire et un déséquilibre dans les forces dans la région arabe qui au demeurant reste une région sensible et qui risque l’explosion à tout moment”, a-t-il regretté.

Rédigé par: Samira. B.

Traduit par: Moussa. K.

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