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La ministre de la Justice française en Algérie pour un nouveau souffle entre Alger et Paris

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La ministre de la Justice française en Algérie pour un nouveau souffle entre Alger et Paris

La visite d’Alliot-Marie suit celle effectuée, il y a près d’un mois, par la Secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur dans le gouvernement de Fillon, Anne-Marie Idrac, et qui avait indiqué que les deux pays sont en phase d’entamer une nouvelle ère.

  • La Ministre d’Etat française, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, Michèle Alliot-Marie, arrive aujourd’hui à Alger pour une visite de deux jours à l’invitation de son homologue algérien Tayeb Belaiz. Cette visite intervient après une période de froid dans les relations bilatérales, induite par nombre de dossiers.
  • Dans un bref communiqué de presse rendu public hier, le ministère de la justice a indiqué que des discussions entre les ministres des deux pays sur l’évaluation de la coopération juridique et judiciaire et les moyens de son renforcement, sont au programme de cette visite, alors que les observateurs de ceux qui suivent de près les relations algéro-françaises s’attendent à ce que les deux ministres abordent l’affaire du milliardaire algérien en fuite, Rafik Abdel Moumène Khalifa, poursuivi également par la justice française pour fraude et escroquerie.
  • La visite d’Alliot-Marie suit celle effectuée, il y a près d’un mois, par la Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur dans le gouvernement de Fillon, Anne-Marie Idrac, et qui avait indiqué que les deux pays sont en phase d’entamer une nouvelle ère. La venue d’Idrac à Alger constituait comme une levée de l’embargo imposé par l’Algérie sur les ministres français, à leur tête, le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.
  • S’agissant de la visite, la fin du mois prochain, de l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, elle devrait baliser le terrain à un retour à la normale des relations bilatérales, particulièrement après la décision de la justice française d’abandonner les poursuites judiciaires à l’encontre du diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni, après deux ans de mésaventures judiciaires.
  • Reste que certains dossiers assombrissent encore les relations algéo-françaises, notamment l’assassinat des moines de Tibhirine par le GIA au milieu des années quatre-vingt-dix et le débat qui entoure cette affaire dans les sphères médiatiques, judicaires et politiques à Paris. Ce genre de questions doit être résolu afin de pouvoir passer à une autre étape dans les relations bilatérales.

 

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