L'Algérie gèle le financement destiné à la Grande mosquée de Marseille
Dans un communiqué rendu officiel, les partisans de l’ancien Président de l’association de la Mosquée Nourredine Cheikh, rassemblés au sein d’un grand collectif des associations algériennes et franco-algériennes, se sont félicités de cette décision de la part de l’Etat Algérien et se voient ainsi confortés dans leurs doléances.
- De source autorisée l’on apprend que l’Algérie vient de confirmer que sa participation prévue pour le financement de la nouvelle mosquée de Marseille est pour l’instant gelée ou tout au moins suspendue dans l’état actuel de la situation qui prévaut au sein de l’association de la Mosquée. M .Halim Benattallah nouveau Secrétaire d’Etat à la Communauté nationale à l’Etranger l’a confirmé lors de sa dernière visite à Marseille.
- Dans un communiqué rendu officiel, les partisans de l’ancien Président de l’association de la Mosquée Nourredine Cheikh, rassemblés au sein d’un grand collectif des associations algériennes et franco-algériennes, se sont félicités de cette décision de la part de l’Etat Algérien et se voient ainsi confortés dans leurs doléances.
- Ce collectif qui semble représenter tout au moins 6O% des musulmans à Marseille, revendique en définitive la place prééminente qui doit être la leur dans la gestion de la future Mosquée de Marseille dont la pose de la première a été inaugurée en Mai dernier.
- Avec cette décision, l’actuel Président Abderrahmane Ghoul élu à la dernière assemblée par 15 voix contre 10 contre Nourredine Cheikh Président sortant, voit donc sa position affaiblie et qu’il lui appartient de rechercher sans tarder d’autres financements par ailleurs car le temps lui est désormais compté. Jean Claude Gaudin le Maire de Marseille, quant à lui reste sur ses positions bien conformes à ses engagements pour rappeler qu’aucun don en provenance des pays musulmans ne doit excéder 20% de la facture qui approcherait 22 Millions d’euros. Il reste persuadé qu’ainsi on éviterait toute main mise d’un pays étranger sur une communauté religieuse en France et particulièrement à Marseille pour favoriser un islam à la française.