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L’axe Algérie-Russie-Syrie contre l’alliance France-pays du Golfe

الشروق أونلاين
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Un grand tournant s’est opéré récemment dans la diplomatie algérienne en soutenant la Syrie en la sortant de son isolement après que cette dernière ait été «blacklistée» par certains pays depuis sa guerre contre le terrorisme.

Et partant, les relations entre l’Algérie et la Syrie n’ont jamais été interrompues tout au long de l’agression contre la nation syrienne et que l’Algérie a eu une position tout autre que certains autres pays.

Pour rappel, l’Algérie a toujours soutenu la Syrie, à l’instar d’autres pays, surtout arabes, soutien réitéré par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui a réaffirmé lors de sa visite à Damas, la première d’un ministre arabe depuis le crise syrienne, la solidarité de l’Algérie avec la Syrie dans son épreuve, soulignant l’importance du dialogue et de la réconciliation pour sortir de la crise.

Idem pour le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Moallem, qui a été reçu par le président Bouteflika, il y a près d’un mois, qui lui a transmis un message du président Bachar al-Assad. Le chef de la diplomatie syrienne a ajouté avoir écouté lors de ces entretiens «les points de vue du président Bouteflika, un homme d’Etat qui aime la Syrie et lui souhaite de vaincre le terrorisme et de recouvrer son rôle dans la région et le monde».

En outre, il y a lieu de noter la visite demain en Russie, fidèle alliée stratégique de la Syrie, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. En effet, ce dernier effectuera une visite officielle à Moscou (Fédération de Russie) les 27 et 28 avril courant, à l’invitation du Président du gouvernement russe, Dimitri Medvedev.

Cette visite permettra au Premier ministre de s’entretenir avec les plus hautes autorités russes à l’effet d’examiner l’état des relations bilatérales ainsi que les perspectives de leur consolidation et sera également l’occasion de signer des accords bilatéraux de coopération.

De plus Alger et Moscou plaident pour que le règlement de toute crise internationale puisse s’appuyer sur les normes du droit international, la Charte des Nations unies et le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les Etats et éviter qu’il y ait toute influence sur leur politique intérieure.

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