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Le MSP se retirera de la course si Bouteflika se porte candidat

Echoroukonline
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عبد الرزاق مقري رئيس حركة حمس

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a présenté plusieurs scénarii en prévision de la présidentielle de 2019, entre autres l’attachement à l’initiative du consensus national, l’alliance avec l’opposition ainsi que le boycott si les partis au pouvoir insistent sur le cinquième mandat.

Le chef de file du MSP a indiqué vendredi que son parti se trouvait en face de nombreux scénarii à la veille des présidentielles, lequel réitère son attache à l’initiative du consensus national et sa disponibilité de dialoguer avec l’Opposition en cas d’échec de sa démarche initiale (consensus). “Nous sommes disposés à négocier avec l’Opposition pour élire un candidat de consensus pour la présidentielle de 2019”, a dit Abderrazak Makri sans pour autant exclure l’option du boycott si les partisans du 5e mandat tiennent à ce que le chef de l’Etat soit réélu. “Si le président Bouteflika se représentait pour un nouveau mandat…Cela signifierait que la question était tranchée en faveur du candidat du pouvoir”, a-t-il soutenu.

De l’avis de Makri, le MSP est en mesure de présenter un candidat pour la prochaine échéance d’avril 2019 d’autant plus qu’, à ses yeux, le parti dispose d’un grand programme de nature à faire de l’Algérie en un temps record la première destination touristique de la région, réaliser un développement dans les différents domaine, à savoir l’Education, la Santé  ainsi que l’Economie qui reste la colonne vertébrale de développement.

Au volet économique, il a été critique à l’égard de “la politique des gouvernements successifs qui n’a pas réussi à relancer l’économie du pays. Pour preuve, le pays recourt en 2018 à l’achat de la paix sociale”, fustigeant également la planche à billets prônée par le gouvernement.

“Ce procédé est adopté dans les pays puissants pour une période réduite mais pas pour cinq ans comme c’est le cas en Algérie”, a-t-il estimé, soutenant que l’Algérie sera davantage dépendante des hydrocarbures à la faveur de la LF 2019. “Le gouvernement Ouyahia n’a aucune crédibilité et il n’a jamais tenu sa promesse”, a-t-il jugé.

En outre, le successeur de Bouguerra Soltani a insisté toujours à ce que l’institution militaire accompagne le projet du consensus national dans le cadre du respect de la Constitution, ajoutant qu’en cas du non-accord sur un candidat du consensus, il incombera ainsi à l’Armée, selon lui, à protéger la démocratie et ne pas prendre parti en faveur un des prétendants à la magistrature suprême.

Asma Bahlouli / Traduit par: Moussa. K.

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