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Le président somalien jette l’éponge !

Le président somalien jette l’éponge !

Le président somalien a démissionné ce lundi pour avoir échoué à “ramener la paix” en Somalie au terme d'une sévère crise politique dans un pays plongé dans les pires violences depuis 1991.

  • Le président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed a fini par démissionner ce lundi sous les pressions nationales et internationales. Abdullahi Yusuf Ahmed n’a pas réussi à asseoir la paix en Somalie qu’il dirigeait plus en chef de clan qu’en chef d’Etat.
  • Après quatre ans au pouvoir, le président somalien a reconnu avoir perdu le contrôle du pays au bénéfice d’insurgés islamistes radicaux et a rappelé qu’au moment de son arrivée au pouvoir, il avait promis de restaurer l’autorité du gouvernement dans tout le pays. Il a reconnu son échec et déclaré ne plus être en mesure de remplir ses fonctions. Comme pour illustrer ses dires, une pluie d’obus de mortier s’est abattue près du palais présidentiel dans la capitale, Mogadiscio, dans les heures qui ont suivi la nouvelle de son départ, ce qui n’augure pas d’une accalmie.
  • Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine, Ramtane Lamamra, a réagi à l’annonce de la démission du président somalien, espérant que “ce nouveau développement puisse aider à réunir les parties somaliennes (…), afin de mettre en place un gouvernement d’unité nationale et un Parlement élargi”.
  • Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a, lui, salué la démission de Yusuf, notant “que c’est la première fois dans l’histoire moderne de la Somalie qu’un président décide de quitter son poste de manière pacifique”, et exhortant les parties somaliennes “à l’unité et à la solidarité”.
  • Le Parlement a 30 jours pour élire un nouveau président. En attendant, le président du Parlement assure l’intérim jusqu’à la tenue de nouvelles élections. 
  • La Somalie est plongée dans une guerre fratricide depuis 1991, aggravée avec la chute des tribunaux islamiques en 2007.  Mogadiscio et un nombre croissant de régions somaliennes sont le théâtre de violences meurtrières, opposant les forces gouvernementales et leurs alliés éthiopiens aux insurgés. La faiblesse du gouvernement a ouvert la voie aux extrémistes islamistes des “shebab” qui ont lancé une insurrection acharnée dans le pays et contrôlent désormais une large partie du centre et du sud de la Somalie.
  • L’Ethiopie, qui participe aux opérations en Somalie pour chasser les tribunaux, a annoncé le retrait total de son armée d’ici début 2009, faisant planer encore plus d’incertitudes sur l’avenir sécuritaire du pays.

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