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Les lycées paralysés à travers le territoire en dépit des menaces et des pressions

Les lycées paralysés à travers le territoire en dépit des menaces et des pressions

Comme il fallait bien s'y attendre, le mouvement de protestation du secteur de l'éducation s'est poursuivie hier par le maintien du mot d'ordre de grève à travers la majorité des lycées du territoire national, ponctué par un taux de suivie de 85%.

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  •  A cet effet, des établissements scolaires ont recouru à de nouvelles stratégies plus ou moins précautionneuses pour mener leur protestation ;  cette nouvelle stratégie consistait à garder les élèves dans leurs classes dans la matinée et ce en attendant les résolutions assorties des assemblée générales du syndicat du conseil national des professeurs de l’enseignement du secondaire et technique qui se tient au même moment, et qui s’est résultée par deux propositions: primo, maintenir le mouvement de grève et persister avec, secondo, expédier  le dossier au conseil national qui se tiendra aujourd’hui pour trancher sur le sort de leurs mouvements.
  • Echorouk  dans une virée à la capitale, a pu constater de près le débrayage des enseignants qu’ont connu les différents lycées à travers  la capitale. En effet, hormis quelques enseignants qui ont renoncé  à la grève et ont repris les cours, la majorité du corps des enseignants ont maintenu le mot d’ordre du débrayage en attendant les décisions finales du syndicat du Cnapest qui a appelé initialement à la grève. Nous avons également constaté qu’aux environs de 11 heurs et quart du matin,  les élèves ont été “relâchés” et sortis des classes devant le lycée Idrissi à la place du 1er mai, et qui étaient à la maintenus dans leurs classes mais sans effectuer les cours. Comme se fut le cas également  du lycée Omar Racem  à Alger Centre, dont quelques bribes d’enseignants ont repris les cours, mais le spectre de la grève et du débrayage a plané lourdement sur l’établissement, à l’instar d’ailleurs de plusieurs lycées de la capitale.
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  • Approchés par nos soins, plusieurs élèves notamment ceux du palier préparant l’épreuve du Baccalauréat, ont exprimé à l’unanimité leurs désarrois suite à la poursuite du mouvement de grève par leurs enseignants, sachant que ces “débrayages de trop” coïncident avec une période délicate de préparation pour l’examen final du fameux  baccalauréat prévu dans moins de deux mois et demi   (le mois de juin prochain). Les traits de colère et de l’indignation ont caractérisé visiblement les visages des élèves rencontrés hier à Alger, et qui s’interrogent sur leurs sort notamment en prévision du fameux sésame pour accéder à l’université attendu impatiemment depuis des années déjà.
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  • De son coté, le coordinateur du syndicat du Cnapest, a déclaré à Echorouk que le taux de suivie de la grève à travers le territoire national a atteint 85%, tout en affirmant que les AG tenues hier dans les différents établissements du secondaire et technique  se sont  conclues  par deux décisions majoritaires, à savoir la poursuite de la grève, en plus d’élever la problématique au conseil national qui tient aujourd’hui son assemblée et c’est à lui seul de trancher.
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  • Concernant la minorité qui a repris le chemin des classes,  le responsable du  Cnapest met en exergue “la peur et l’intimidation dont ont subit les enseignant, et que quelques uns ont cédé à la pression car le ministère de l’éducation a usé des armes illégales pour briser le mouvement de protestation pourtant légale et légitime, en estimant de 25% le taux des enseignants qui ont renoncé à la grève”.
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