Marseille recherche des abattoirs désespérement pour l'aid el kébir

La Préfecture de Marseille indique par ailleurs qu’il y a 9 lieux d’abattage agrées dans le département des Bouches du Rhône, dont 2 à Marseille exclusivement, ce qui laisse une capacité d’abattage de 6.500 moutons, à laquelle il faut aussi ajouter tous les abattoirs conventionnels connus.

• Bien que les préparatifs de l’Aid El Kebir annoncé pour la mi-novembre soient déjà là, on s’interroge sur les lieux de l’abattage traditionnel des moutons à l’occasion de cette fête qui célèbre le sacrifice rituel d’Abraham chez tous les musulmans du monde .Et si l’on croit l’information délivrée par les Services de la Préfecture et de la Mairie de Marseille on annonce en effet que le site de St Louis dans le 15è où doit être construite la grande moquée n’a pas été retenu pour ces usages traditionnels et coutumiers. 
• L’an dernier,  il est vrai que cette cérémonie avait été  organisée sur les terrains mitoyens des anciens abattoirs. Les bâtiments ayant depuis fait l’objet d’un arrêté de péril ont été détruits. Le site n’a donc pas été retenu pour cette grande circonstance. 
• Aujourd’hui on recherche un autre lieu pour cette cérémonie à laquelle sont attachés des milliers de musulmans .La Préfecture de Marseille indique par ailleurs qu’il y a 9 lieux d’abattage agrées dans le département des Bouches du Rhône, dont 2 à Marseille exclusivement, ce qui laisse une capacité d’abattage de 6.500 moutons, à laquelle il faut aussi ajouter tous les abattoirs conventionnels connus. Rappelons que le site de St Louis, aujourd’hui non autorisé, représentait à lui seul l’an passé 1200 abattages de moutons pour le sacrifice de l’Aid .
• Cependant, il est à noter que le comité des Chevillards chargé de l’organisation de l’abattage avec à sa tête M. BENMESSAOUD, n’aurait pas respecté en effet les délais impartis  de la procédure de dépôt des dossiers  de demande d’abattage en Préfecture et ne se serait même pas présenté à la réunion prévue pour l’organisation de l’Aid El Kebir . C’est ce qui a sans doute compliqué une fois de plus cette situation. 
• Le comité des chevillards qui reconnait son retard sur la procédure prévue à cet égard  s’interroge encore sur les lieux où l’abattage sera exécuté cette année. Pour l’heure aucune alternative n’est officiellement annoncée et l’on sait qu’en Préfecture, les services vétérinaires concernés sont mobilisés pour trouver un  lieu autant que possible disponible immédiatement pour le mettre à disposition des musulmans pour ce rituel.
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