Mehri juge que la démocratie fait défaut au sein du FLN

L’ancien secrétaire général du Front de Libération Nationale et l’une de ses plus importantes figures du moment, Abdelhamid Mehri, a appelé à l’ouverture d’un débat franc et profond à propos du système de gouvernance et la gestion des affaires publiques. Il a rappelé qu’il attendait encore le moment pour expliquer les raisons pour lesquelles il a été écarté du secrétariat général du parti, et a critiqué indirectement les congrès qui se sont tenus depuis son départ car ils répriment, a t-il estimé, l’opinion opposée et occultent les questions essentielles.

• Dans la lettre adressée au secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, Mehri indique qu’il a reçu l’invitation à assister à l’ouverture du 9ème congrès du parti, mais qu’il n’a pu “saluer les militants” aux côtés desquels il a milité dans le passé, ni connaitre les plus jeunes car, argue t-il, il avait d’autres obligations envers l’Université Islamique.
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• Si la lettre de Mehri, dont Echorouk détient une copie, comportait des excuses dans la forme, elle n’en contenait pas moins en termes d’allusion et parfois de messages directs et francs. Mehri évoque en effet les raisons qui l’ont empêché de prend part au congrès, mais ajoute:«J’aspire encore à voir un débat franc et profond ouvert sur les expérience du FLN et des expériences vécues par le pays depuis l’indépendance au sujet de tout ce qui a trait au système de gouvernance et à la gestion des affaires publiques». Il a affirmé que si ces sujets avaient été au menu des travaux du congrès, il aurait annulé toutes ses obligations et répondu à l’invitation de Belkhadem à participer au congrès qu’abrite, depuis vendredi, la Coupole.
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• Abdelhamid Mehri a expliqué qu’il se devait de présenter aux militants du FLN la mission dont l’avait chargé le Comité central en le plaçant à la tête du secrétariat général du parti dans une conjoncture bien précise et dangereuse.
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• Pour lui, de nombreuses personnalités qui ont été conviées au congrès peuvent contribuer à ce débat, si jamais il est ouvert, par leurs avis et expériences.
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• Mehri s’adresse à Belkhadem en écrivant que ce dernier sait pourquoi il a été écarté du secrétariat général du parti. L’ancien secrétaire général du Front de Libération Nationale poursuit qu’il avait prévu d’en expliquer les raisons profondes, mais tous les congrès successifs n’ont jamais permis d’exprimer un avis opposé et les questions essentielles sur le présent et le devenir du pays.
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