-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Nezzar: « Je ne suis pas responsable des tueries d’octobre 1988 »

الشروق أونلاين
  • 1985
  • 0
Nezzar: « Je ne suis pas responsable des tueries d’octobre 1988 »
D.R
Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense

L’ancien ministre de la défense, le général à la retraite, Khaled Nezzar, a décidé de sortir de son mutisme non pour aborder la polémique politique et médiatique ayant accompagné les changements opérés au sein de l’institution militaire, ou les poursuites judiciaires à l’encontre de deux importants leaders militaires, mais pour défendre son passé et son adhésion à l’armée française…

Dans une lettre ouverte publiée par le site « Algérie patriotique », qui devrait appartenir à son fils, le général Nezzar a riposté à l’ancien officier de police, Khaled Ziari qui l’a attaqué sur son compte Facebook.

Ce dernier, un ancien officier de police révoqué des rangs de la DGSN, a accusé Nezzar d’être impliqué dans les tueries survenues lors des événements d’octobre 1988, alors chargé de rétablir l’ordre. D’ailleurs, il a appelé à ce qu’il (Nezzar) soit jugé par un tribunal populaire pour les centaines de morts, blessés et disparus.

L’ancien ministre de la défense (1990-1994) a révélé que 15.000 « soldats français ont déserté l’armée française et ont rejoint les rangs de la glorieuse Armée de libération nationale ». 

Il n’est secret pour personne que l’une des causes directes de l’exécution ,en 1964, du plus jeune colonel de l’Armée algérienne, à savoir le Colonel Mohamed Chabani est cette question des « officiers de l’armée française ».

Nezzar a tenu à préciser à Ziari qu’il n’était pas un soldat au sein de l’armée française mais un officier.

Sur les événements sanglants d’octobre 1988, l’ancien ministre de la défense a affirmé avoir fait éjecter manu militari son responsable direct par lui-même car « il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants ». « Cet incident s’est déroulé dans la salle des opérations en présence de l’ensemble des officiers et des personnels qui en étaient témoins », poursuit-il.

Pour justifier le nombre important de manifestants tués le 5 octobre 1988, Nezzar a dit que ces hommes (soldats) n’étaient pas formés pour ce genre de mission et qu’il y avait un manque de moyens.

Pour prouver son innocence, il a souligné avoir « affronté les magistrats de Paris et de Genève sur, justement, les événements de 1988 et 1992, et ils n’ont rien pu faire à ce jour ». C’est ce qu’il amentionné dans ses mémoires.

Pour rappel, le général à la retraite, Hocine Benhadid, mis sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach avait interpellé le général Nezzar à exprimer sa position vis-à-vis des développements survenus sur la scène nationale, mais ce dernier n’a pas donné suite à sa requête. Par contre, il a tenu à défendu le général Toufik, mis à la retraite, en soulignant que « le général Toufik n’est pas une ambulance ». 

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!