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Pénurie flagrante de médicaments anticancéreux

Pénurie flagrante de médicaments anticancéreux

Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (Snapo), Messaoud Belambri, a affirmé hier le manque criant de médicaments au niveau des 8400 pharmacies et mêmes au niveau des pharmacies des hôpitaux.

 

 Messaoud Belambri a estimé qu’un manque flagrant de  230 médicaments est enregistré dont 170 destinés à la consommation quotidienne. Il a également  mis l’accent sur le fait qu’en cas de persistance de pénurie de médicaments en Algérie malgré une légère amélioration enregistrée d’une période à une autre a augmenté   la souffrance des patients ainsi que leur santé est devenue plus exposée au danger, notamment après les perturbations récurrentes que connait le marché des médicaments depuis plus d’une année.                        S’ajoute à cela le monopole de la « mafia » dans le domaine des  médicaments.

Le président du Snapo a expliqué que les mesures urgentes prises par le gouvernement visant à faire face à la mafia de médicaments en imposant la facture d’importation des médicaments en Algérie à hauteur de 2 milliards de centimes ont contribué à l’amélioration des mécanismes de gestion du marché de médicaments. L’arrêt d’application de certaines mesures par le gouvernement a augmenté les perturbations dans le marché, notamment le manque de tranquillisants ainsi que la mauvaise gestion en matière de la distribution des médicaments et de produits pharmaceutiques due à la distribution inéquitable.

Des représentants d’associations des maladies chroniques ont de leur côté  souligné que le manque de calmants destinés aux maladies chroniques, notamment aux cancéreux dans les différentes pharmacies hôpitaux a manifestement  aggravé la situation des patients dans leur combat contre des douleurs intenses.

Ils ont ajouté que l’interdiction par des autorités compétentes de vente de tels médicaments, essentiellement offerts gratuitement à des personnes atteintes du cancer, qui entre dans le cadre de la stratégie nationale dans la prise en charge des patients a sensiblement limité les chances de trouver ce médicament manquant.        

  Pour conclure, ils ont indiqué que certains types de médicaments prescrits à des cancéreux sont irremplaçables par d’autres.

 

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