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Syndicats autonomes : « Le bilan du gouvernement est négatif »

Syndicats autonomes : « Le  bilan du gouvernement  est négatif »

Les syndicats autonomes, affiliés aux grands secteurs de la Fonction publique, ont accusé le Gouvernement pour être derrière les problèmes sociaux qui découlent des contestations sociales et de la colère du Front social depuis trois mois…

 

 Les syndicats ont fait état que le bilan du gouvernement demeure très maigre. En faisant allusion au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ce dernier n’a qu’un seul choix, celui de démissionner  car les composantes sociales, en colère, se sont dirigées vers la Présidence et non au  Palais du gouvernement.

 

 Dans ce sillage, Abdelmalek Rahmani, coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur  (Cnes), a estimé que la contestation estudiantine a eu lieu  à l’université dans un premier temps,  puis est sortie dans la rue,  due  à l’incapacité des élites universitaires d’exprimer  une vision de manière libre et transparente en dehors de l’université. Cette situation  découle notamment  de la fermeture du champ politique. « Si les décideurs veulent une Université de formation de l’Enseignement supérieur, le champ politique doit être ouvert »,a déclaré Abdelmalek Rahmani.

 Selon le coordinateur de Cnes, il y a des parties qui profitent de cette situation tant du côté du pouvoir que de l’opposition, et que les problèmes de l’université ne se résolvent pas dans la rue. Pour lui, « le départ d’un ministre ne changera sûrement rien » et que « ni le ministre, ni le gouvernement n’examineront la colère du Front social » et il « faut que la confiance se réinstalle  entre le gouvernant et le gouverné ».

 Quant à Nouar Laârbi, coordinateur du Conseil national autonome  des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), a souligné que « le problème auquel est confrontée l’ Éducation ne réside pas dans le ministre lui-même, mais plutôt dans la politique engagée par l’ État pour ce secteur ». Le coordinateur de Cnapest a, en outre, expliqué que le gouvernement qui est un pouvoir exécutif ne répond pas aux aspirations du peuple à savoir à une vie décente et à plus de liberté. Il a ajouté que cette institution ne répond qu’aux contestataires, dont sa politique n’est pas basée sur une vraie stratégie.

  L’interlocuteur a affirmé que « le plus important c’est d’aboutir à un changement politique  radical et efficace. Et s’il faut changer de personnes ou de lois, qu’on le fera ».

 Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) a pour sa part dit que le bilan du gouvernement était  négatif, signifié notamment par les manifestations enregistrées dans les différents secteurs. Nous, en tant que des travailleurs et syndicalistes, ce qui nous intéresse le plus c’est bien le côté social et que les problèmes cumulés ne peuvent aucunement être réglés en une semaine ou deux. Un changement radical s’impose.

 

 Rachid Maâlaoui,du Snapap a estimé que «  le gouvernement est premier responsable des problèmes sociaux auxquels sont confrontés les étudiants ainsi que les statuts particuliers de la Fonction publique ». En faisant allusion au départ du Premier ministre, Maâlaoui a dit que « le recours des catégories sociales à protester devant  la Présidence, signifie que ces dernières ne reconnaissent nullement le Gouvernement ».      

 

 

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