Un million et demi de cartes d’identité falsifiées !

Dahou Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a affirmé jeudi qu’entre 2 et 3% des cartes nationales d’identité ont été falsifiées par des groupes terroristes et criminels.

 Il a encore affirmé que ces cartes d’identité ordinaires ne représentent pas de crédibilité, c’est pourquoi la nouvelle carte biométrique vise à garantir toutes les conditions sécuritaires.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia a parlé en marge des questions orales au Conseil de la nation du motif de recourir à des cartes et passeports biométriques  afin de faire face à toute forme de falsification.

Il a , en outre, tenu à expliquer que cette carte nationale d’identité actuelle est exposée à des falsifications en changeant de photo et à l’estampiller avec un tampon qui se trouve dans toutes les daïras et qu’on pouvait se le procurer  facilement.

Et de préciser, cette nouvelle carte biométrique sera dotée d’une puce incluant tous les renseignements exacts  du concerné, dont aucun ne peut la falsifier.  Au sujet de l’allègement des dossiers pour la délivrance de carte nationale et du passeport, la même source a affirmé que ces démarches relèvent des priorités de son département. Ceci permet de lutter également contre la bureaucratie en toutes ses formes.

Ould Kablia a ajouté que des procédures seront prises à propos de la mise en œuvre de cette nouvelle carte d’identité biométrique ainsi que le passeport biométrique par l’allègement des formulaires nécessaires.  L’extrait de naissance S12 ne sera pas exigé pour la délivrance de carte d’identité, tandis qu’il sera demandé pour la délivrance du passeport.

S’agissant du statut particulier des travailleurs communaux,  Ould Kablia a tenu à faire savoir qu’un groupe de travail mis en place au sein de son département a achevé l’élaboration de ce statut et il sera adopté en accord avec les services de la Fonction publique.  

Interrogé au sujet des kidnappings d’enfants, le ministre de l’Intérieur a expliqué que ce phénomène a été exagéré par les médias qui ont annoncé que ce phénomène s’est amplifié que pour les prélèvements  d’organes.

 Il a également affirmé que les services de sécurité n’avaient recensé aucun cas de vente  d’organe. Il a, entre autres, affirmé que ce phénomène de « rapt » prend de l’ampleur sans qu’il devienne un  fléau social.

Il convient de souligner aussi qu’en 2010, pas moins 1395 cas d’agressions sexuels contre des mineurs ont été recensés suite à des enlèvements, tandis qu’on a enregistré 1660 cas en 2009.