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Depuis sa création début 2000

800 plaintes traitées par l’Instance du médiateur de la République

Echoroukonline
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800 plaintes traitées par l’Instance du médiateur de la République
D.R
Karim Younes, médiateur de la République

Plus de 800 plaintes et préoccupations soulevées par des citoyens ont été traitées par les délégations du médiateur de la République dans les quatre coins du pays depuis la création de son Instance début 2020, a indiqué mardi depuis Tipasa le conseiller auprès du médiateur de la République.

Dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite du médiateur de la République, Karim Younes dans la wilaya, Rabah Hanifi a souligné que « les délégations réparties à travers les différentes wilayas ont été destinataires de plus de 4.100 dossiers, objets de plaintes ou préoccupations soulevées par des citoyens, dont 800 ayant reçu une suite favorable ».

La plupart des dossiers traités concerne des problèmes restés longtemps en suspens dans les wilayas intérieures, liés aux secteurs de l’Habitat, de l’Investissement et de la Justice dans son volet inhérent à l’application des décisions, le médiateur de la République ne devant en aucun cas intervenir dans les affaires objets de contentieux ou les enquêtes au niveau de la Justice.

Créée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune le 17 février dernier avec désignation de Karim Younes à sa tête, l’Instance qui se veut «un trait d’union entre le pouvoir et la société civile » a traité les questions liées au secteur de l’emploi dans son volet inhérent au règlement des conflits professionnels, des dossiers de réinsertion des travailleurs licenciés, des licenciements abusifs et des problèmes des retraités.

Quant à l’interaction des administrations et entreprises avec ladite Instance, le conseiller Hanifi a souligné que ses services travaillaient en coordination avec les délégués de wilaya, ainsi qu’avec plusieurs représentants au niveau de chaque  ministère pour résoudre les conflits et lever les obstacles et difficultés, estimant avoir atteint “un bon” niveau d’interaction.

Et d’ajouter que « les services du médiateur de la République ont émis 1.100 saisines à l’adresse de certains départements ministériels, soulignant que le traitement de certains dossiers et questions exige la tenue de réunions avec les cadres ministériels concernés, c’est-à-dire qu’il implique un travail de terrain qui ne se limite pas uniquement aux correspondances administratives ».

L’instance s’attelle actuellement à l’élaboration d’une étude approfondie dans le souci de recenser les problèmes et les obstacles et de les identifier à travers l’activité quotidienne des différents délégués de wilayas, a-t-il fait savoir, soulignant qu’il s’agit là de certaines préoccupations qui sont parfois communes au niveau national et qui se croisent sur le plan de la forme et le niveau de résolution du problème.

Concernant les perspectives de l’Instance, Rabah Hanifi a affirmé que l’attention sera portée sur un objectif principal, à savoir la présentation de propositions au président de la République pour pallier à certaines situations et changer certains textes juridiques entravant le règlement des problèmes des citoyens.

Lors de sa visite au siège de la délégation locale de Tipasa, Karim Younes avait assuré que l’Etat œuvrera à lutter, fermement et vigoureusement, contre la bureaucratie après le 1er novembre prochain, date du référendum sur la nouvelle Constitution.

« Rattaché directement au président de la République, le médiateur de la République est à la tête d’une instance de recours non judiciaire qui contribue à la protection des droits et libertés des citoyens. Elle constitue, en tant que telle, un trait d’union entre le pouvoir, la société civile et le citoyen, victime d’injustice ou de dépassement de la part de l’administration », avait indiqué un communiqué de la présidence de la République publié suite à l’annonce de la désignation de Karim Younes en tant que médiateur de la République.

Il contribue également, ajoute la même source, à « l’amélioration de la relation des institutions et administrations publiques avec le citoyen à travers les propositions qu’il formule dans son rapport annuel à présenter au président de la République ».

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