La colère des étudiants gagne du terrain
Quelque 250 étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSSEA) de Koléa, évoluant dans le système LMD, se sont rassemblés mardi devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour réclamer le droit d’obtention d’un diplôme d’ingénieur d’Etat.
Evoluant dans le système LMD, des représentants des étudiants en colère ont dit ne pas pouvoir obtenir le diplôme d’ingénieur d’Etat leur permettant de décrocher un poste de la Fonction publique (FP), ce qui réduit drastiquement leur chance de décrocher un poste dans un secteur relevant de la Fonction publique (FP), sachant que celle-ci ne reconnaît pas leur diplôme de mastère.
Une délégation des contestataires a été reçue par les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur, mais aucun signe positif n’est à signaler à l’issue de la rencontre, selon des représentants des grévistes qui menacent menacent de poursuivre la contestation dès ce mercredi.
Les contestataires ont également dénoncé les mauvaises conditions qu’ils ont rencontrées au niveau du nouveau pôle universitaire de Koléa, auquel ils sont transférés.
Dans le même sillage, des étudiants des universités de Batna, Djelfa, Médéa et Alger ont poursuivi leur débrayage, dont le taux de suivi a atteint les 40%, selon le secrétaire général de l’Organisation nationale des étudiants algériens (Onea), Fares Bendjaghlouli.
Les contestations se poursuivent à travers les différentes universités du pays, et ce pour mettre la pression sur le ministère afin de prendre en charge nos revendications, essentiellement celles relatives à àla révision la classification des diplômes supérieurs, la soutenance des thèses de doctorat et de magistère entassées dans les terroirs des universités, pour lesquelles des sommes colossales ont été consacrées, résoudre le problème de surcharge de salles et des amphithéâtres et le manque d’outils de travail, à savoir notamment les ouvrages et la documentation.