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Chadli a accueilli la naissance de l’État de Palestine

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Chadli a accueilli la naissance de l’État de Palestine

L’image du défunt Chadli Bendjedid (1979-1992), ne va sans doute pas quitter les esprits de milliers, voire de millions d’Algériens.

Chadli Bendjedid qui a succédé à Boumediène en 1979, a adopté une politique quasiment semblable à celle de son prédécesseur en s’efforçant d’avoir plus de popularité chez les Algériens, en tenant de positions fermes, vis-à-vis des question ayant trait à la situation dans le monde arabe ou le monde entier.

A ce sujet, de nombreux Algériens et arabes se souviennent le jour où le défunt Yasser Arafat s’est levé pour proclamer à haute voix la création de l’État de la Palestine, et sa capitale El Qods.

Lors de cette cérémonie, on a pu voir à l’avant-garde des figures politiques, littéraires et humanistes à l’image d’éminent poète Mahmoud Derouiche, et derrière les coulisses un certain Chadli Bendjedid qui a épousé cette idée à bras ouvert, au moment où plusieurs États arabes s’apprêtent à négocier et à réconcilier avec l’Etat hébreu en catimini et publiquement.

L’époque de Chadli est caractérisée par la tenue d’une série de colloques sur la pensée islamique, qui a permis aux célèbres oulémas et religieux de circuler en Algérie en toute liberté et sans aucune entrave ni obstacle.

Après l’éclatement des manifestations du 5 octobre 1988, des informations circulaient sur une éventuelle conspiration contre le système de Chadli qui a ouvert grand la porte à la pensée islamique, et c’est ce qui a tant gêné la France !

Jamais ou presque des Algériens ont connu la vie d’un président et sa vie comme l’est Chadli Bendjedid. C’était un président qui aimait beaucoup le tennis et la natation, ayant tendance à une aristocratie politique particulière. Celle qui ne s’oppose avec la population. Il donnait tant d’intérêt à la justice sociale, et refusant à cette époque-là que son avion atterrisse dans de nombreuses capitales arabes et mondiales.

En tenant à ses attitudes fermes, un embargo a été imposé contre l’Algérie et a été beaucoup ressenti.

C’est à son époque que l’Algérie a connu son « printemps arabe », qui a eu lieu en effet en automne 1988, où un changement a été effectué, en passant du système de parti unique au pluralisme politique.

Chadli a vécu l’une des terribles périodes, avec notamment les membres du FIS dissous, qui l’ont considéré comme ennemi principal, en scandant (La dirassa wala tadriss hetta yaskout rais) « Pas d’études, ni enseignement jusqu’au départ du président ».

Poussé par certaines parties du pouvoir, Chadli a démissionné tout en s’opposant à l’annulation du processus électoral à cette époque-là.

Une disparition soudaine qui intervient 24 ans après les événements d’octobre 1988, ayant mené à une effective ouverture démocratique dans le pays.

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