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Poursuite des perturbations sociales en Tunisie

الشروق أونلاين
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Poursuite des perturbations sociales en Tunisie

-Les perturbations sociales se poursuivent depuis des jours en Tunisie pour des raisons essentiellement sociales et professionnelles, ce qui s’est répercuté sur la situation économique et sécuritaire du pays, de l’avis de la classe politique tunisienne.

Les troubles et les actes de violence ont repris, vendredi, dans la ville de Kasserine, à la suite du décès de deux jeunes dont la mort serait due, selon leurs proches, à leur poursuite par les agents de la sécurité, parce qu’ils étaient recherchés par la justice, alors que des sources sécuritaires affirment qu’il s’agit d’un accident de la circulation.

Des affrontements ont éclaté entre les agents de sécurité et des citoyens immédiatement après l’enterrement des deux jeunes où les protestataires ont mis le feu à des pneus et lancé des pierres contre les agents de sécurité et tenté d’incendier deux voitures des forces de la sécurité.

Les agents de l’ordre ont utilisé des bombes de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Face à cette situation, les forces de sécurité et l’armée nationales ont renforcé leur présence pour protéger les établissements publics et privés qui ont fermé leurs portes par crainte d’une possible dégradation de la situation.

Le chef du gouvernement provisoire tunisien, M. Hamadi Jebali avait souligné auparavant la nécessité “de mettre un terme aux perturbations et conflits qui se répercutent négativement sur la production et la productivité et sont à l’origine de la baisse du taux de croissance, appelant à la formation d’un comité de sages pour trancher les conflits.

Par ailleurs, la Fédération générale tunisienne de la santé (FGS) avait annoncé la “poursuite” de son mouvement de grève observé dans toutes les régions du pays, en signe de protestation contre la non application de l’accord conclu, le 6 février 2012, avec le ministère de la santé, notamment en ce qui concerne l’élaboration d’un statut propre au secteur de la santé.

Le ministre tunisien de la Santé, M. Abdellatif Mekki, a estimé que la grève était injustifiée, précisant qu’elle aurait pu être ajournée le temps d’approfondir le dialogue entre les deux parties. M. Mekki a dans ce sens réitéré la disposition du ministère à poursuivre les négociations avec la FGS, en vue de parvenir à l’application de tous les points convenus dans le cadre de l’accord signé entre les deux parties le 6 février dernier.

Face à cette situation, la centrale syndicale tunisienne avait appelé à la création d’un conseil national de dialogue réunissant les acteurs politiques et l’ensemble des composantes de la société civile pour élaborer une approche consensuelle visant à raffermir l’unité nationale, protéger la transition démocratique et à assurer la gestion de la période de transition.

Des magistrats et juristes avaient évoqué, lors d’un colloque, les difficultés rencontrées dans le règlement de certaines affaires, en raison de la perte des archives judiciaires, brûlées lors de la révolution tunisienne.

Le ministre tunisien de la Justice, M. Nouredine Behiri, avait fait part de la disposition de son ministère à développer et à améliorer les archives des tribunaux avec l’aide de plusieurs organisations et associations internationales.

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