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L’euro pourrait glisser jusqu’à 1,20 dollar au 1er semestre 2012

L’euro pourrait glisser jusqu’à 1,20 dollar au 1er semestre 2012

Les prévisionnistes américains des monnaies prévoient une chute de l’euro qui pourrait reculer jusqu’à 1,20 dollar au cours du premier semestre 2012.

 

Après avoir connu une baisse de 3,2% en 2011 et de 6,5% en 2010, l’euro connaîtra une dépréciation durable face au dollar pour la troisième année consécutive, selon les experts des questions monétaires.

Pour le chef de la stratégie des monnaies auprès de la banque américaine Wells Fargo, Nick Bennenbroek, l’euro devrait baisser au cours des six premiers mois 2012 à 1,24 dollar, alors que ses confrères de Westpac Banking Corp prédisent un taux de change de 1,20 dollar, et ce, tant que les mesures prises par la Banque centrale européenne ne parviendraient pas à maîtriser la dette souveraine.

Pour M. Bennenbroek, cité par Bloomberg qui a recueilli les avis des meilleurs prévisionnistes des monnaies, “tous les fondamentaux indiquent fortement une faiblesse de l’euro”. Cependant, les prévisionnistes les plus pessimistes voient l’euro chuter jusqu’à 1,17 dollar, tandis que les plus optimistes le situent à 1,45 dollar d’ici la fin juin 2012.

Pour 2013, l’estimation moyenne chiffre la monnaie européenne à 1,30 dollar. Selon le stratège principal des devises chez Westpac Banking, ‘‘nous percevons la stabilité récente en Europe comme un mirage et nous nous attendons à une sévère contre-performance de la croissance européenne en conséquence du désendettement, de l’austérité et du durcissement des conditions financières qui ont des effets ravageurs sur l’économie”.

Pour sa part, la banque JPMorgan estime que l’euro devrait se stabiliser avant de rebondir à 1,34 dollars à la fin juin, mais à condition que la BCE arrive à juguler l’aggravation de la crise de la dette.

Par ailleurs, un analyste du High Frequency Economics, Carl Weinberg, observe que des centaines de milliards de dollars ont été injectés dans le système financier européen par les banques centrales, dont 600 milliards de dollars de prêts aux banques en décembre dernier, mais qui n’ont pas eu d’impact sur l’économie.

‘‘En temps normal, les banques s’attachent fortement à prêter l’excédent de leurs réserves. Mais ce n’est, actuellement, pas le cas : les réserves sont en augmentation mais les crédits ne le sont pas’’. Selon lui, l’Europe ‘‘est tombée dans le piège des liquidités où tout le monde préfère s’accrocher à la trésorerie et réduire les dépenses’’ en évitant de recycler l’argent dans les crédits alors que les entreprises sont sous pression pour renforcer leur situation financière.

De son côté, le stratège en devises chez Barclays Capital, Koon Chow, estime que ‘‘les gens traitent l’euro avec une certaine appréhension’’. Alors que les banques européennes tentent de soutenir l’euro et de renforcer leur bilan en ramenant les fonds investis à l’étranger, M. Chow et d’autres experts considèrent que la crise européenne est en train de ‘‘pousser l’argent en dehors de la région’’.

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