-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Libye : l'Otan va renforcer ses rangs

Libye : l'Otan va renforcer ses rangs

L'Otan va appeler les alliés les moins engagés depuis le début des opérations en Libye fin mars à y contribuer davantage pour soulager les pays en première ligne, a indiqué lundi le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.

 

En termes généraux, je demanderai un large soutien pour nos opérations en Libye, si possible via une hausse des contributions, et une utilisation plus souple des moyens déjà déployés, a-t-il déclaré à la presse, évoquant le principe de solidarité à deux jours d’une réunion des ministres de la Défense des 28 pays alliés.

Seuls neuf pays participent effectivement aux bombardements aériens -les Émirats arabes unis et huit membres de l’Otan (Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Italie, Norvège et Royaume-Uni), alors que l’Otan a pris le relais fin mars de l’opération déclenchée le 19 du même mois par une coalition anglo-franco-américaine.

Des pays alliés comme l’Espagne et les Pays-Bas, ou n’appartenant pas à l’Alliance comme la Suède, ont envoyé des avions de chasse contrôler la zone d’interdiction de vol au dessus de la Libye. Mais ils ne les ont pas autorisés à participer aux raids sur les forces et les bases militaires du colonel Mouammar Kadhafi.

D’autres comme la Turquie se sont refusés à toute participation de leur aviation à la zone d’interdiction de vol, au ravitaillement en vol, de surveillance radar ou des bombardements.

Une douzaine de pays de l’Otan, dont l’Allemagne, n’ont fourni aucune contribution, qu’elle soit navale ou aérienne.

  Rasmussen a rappelé que certains pays à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan à Berlin, à la mi-avril, s’étaient engagés à en faire plus en Libye. Il s’est dit satisfait que certains -qu’il n’a pas nommés- aient tenu leur promesse.

C’est le cas notamment de l’Italie, qui après avoir hésité, a finalement autorisé ses chasseurs-bombardiers à effectuer des frappes sur les forces loyales au régime de  Kadhafi.

Le secrétaire général de l’Otan a rappelé que l’opération autorisée à l’origine pour trois mois, jusqu’au 27 juin, avait été prolongée mercredi de 90 jours supplémentaires.

Il a estimé que l’Alliance militaire occidentale avait fait des progrès considérables, repris l’initiative et infligé des coups sévères à la machine de guerre de  Kadhafi.

Toutefois, a-t-il reconnu, il paraît évident que quelques-uns des alliés et partenaires sur qui repose le plus clair du fardeau commencent à demander s’il serait possible d’élargir un peu la participation aux opérations.

C’est le point, a-t-il dit, sur lequel je vais insister à la réunion des ministres de la Défense, prévue mercredi et jeudi au siège bruxellois de l’alliance.

Un haut responsable américain a souligné qu’il ne voyait pas encore pour l’instant de danger d’épuisement des ressources de certains alliés.

Mais, a-t-il ajouté, les avions et les équipages commencent à être fatigués, le risque de manque d’un approvisionnement continu en munitions est là.

Personne n’a demandé aux États-Unis un effort supplémentaire, a-t-il affirmé en substance, considérant que d’autres pays étaient en mesure d’y pourvoir.

 

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!