Affaire Mecili : un non-lieu a été accordé à Ziane Hasseni
Le diplomate algérien a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis l’été 2008, mais il n’a pas arrêté de clamer son innocence depuis son arrestation par la police française à Marseille en date du 14 Aout 2008.
- La cour d’appel de Paris a accordé un non-lieu au diplomate algérien, Ziane Hasseni, accusé de l’assassinat de l’avocat algérien Ali Mecili à Paris en 1987. Cela dit que l’un des dossiers qui ont détérioré les relations entre l’Algérie et la France depuis l’année 2008.
- Le non-lieu contre Hassani a été annoncé par Me Jean-Louis Pelletier, ancien avocat au ministère Français des affaires étrangères. Ce dernier a affirmé que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a accordé un non-lieu à Hasseni, indiquant « la chambre de l’instruction a accordé un non-lieu à Ziane Hasseni, et ce dernier n’est plus concerné par cette affaire. »
- Le diplomate algérien a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis l’été 2008, mais il n’a pas arrêté de clamer son innocence depuis son arrestation par la police française à Marseille en date du 14 Aout 2008.
- Le diplomate avait été mis en examen (inculpé) pour complicité d’assassinat et placé sous un contrôle judiciaire qui lui a un temps imposé de rester en France.
- Mais M. Samraoui est en partie revenu sur ses déclarations lors d’une confrontation avec M. Hasseni organisée le 4 juin 2009 par visioconférence. Les juges avaient finalement placé Hasseni sous le statut de témoin assisté en raison de manque de charges pesant contre lui.
- Le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, avait convoqué le mois d’avril dernier l’ambassadeur de France en Algérie, en l’occurrence Xavier Driencourt, pour lui exprimer « la profonde préoccupation algérienne » quant au refus des avocats français chargés de l’affaire de Hasseni d’accorder à ce dernier un non-lieu, mais le diplomate français avait rétorqué que la justice est indépendante de la politique.