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Algerie- Égypte : Les relations économiques mises à rude épreuve

الشروق أونلاين
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Algerie- Égypte : Les relations économiques mises à rude épreuve

L'impact de la crise risque de se faire ressentir par les relations economiques. L'Egypte en serait sûrement le grand perdant.

  • Il n’est plus un secret pour personne que les tensions nées à la suite de la rencontre Égypte – Algérie ont lourdement influé sur les relations entre les deux pays. Vraisemblablement, l’Égypte est, économiquement, le grand perdant. Considéré comme le premier pays arabe à investir en Algérie, l’Égypte a engrangé une manne financière importante. Présente, notamment dans les secteurs des télécommunications, du ciment, du médicament et de l’électronique et le bâtiment, l’Égypte se positionne en tête de liste des investisseurs arabes en Algérie, selon le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements. Ses investissements avaient atteint la barre de 4 milliards de dollars à la fin 2007, connaissant une hausse considérable. La facture s’élèverait à plus de 40 milliards de dollars. Une grande partie de ce résultat est réalisée par Djezzy, l’opérateur de téléphonie Orascom qui vient de subir un redressement fiscal de 596,6 millions de dollars. Le groupe égyptien Orascom Telecom vient d’être destinataire, hier, 17 novembre, d’une correspondance de la Direction générale algérienne des impôts (DGI). Ce qui réduira le montant des dividendes distribués par Djezzy à partir de 2010, comme le souligne l’opérateur égyptien qui prévoit une forte influence à la baisse sur ses liquidités dont les activités en Algérie fournissent quelque 96,8% du flux de trésorerie de l’opérateur d’Orascom Telecom. Une nouvelle peu réjouissante et qui vient s’ajouter à la fermeture exceptionnelle des principaux bureaux de cette entreprise, cible des bandes de saccageurs qui ont vandalisé les locaux de Djezzy à Alger et dans certaines autres régions du pays. Les Égyptiens investissent également dans le para-petrolier, la pétrochimie et l’énergie, tel que le projet Petrojet, les matériaux de construction et l’agriculture. Les ministres algériens et Égyptien viennent de présider, dimanche passé, la cérémonie de signature de l’accord portant ouverture du capital de la cimenterie de Zahana (Mascara) au profit du groupe égyptien ASEC. Il est donc clair que cette relation entre les deux pays a permis à l’économie égyptienne de se renflouer en réalisant des résultats importants qui dépassent les 22 milliards de dollars.  Les investissements arabes en Algérie ont dépassé les 35 milliards de dollars. En 2008, l’Algérie a dépassé les 40 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). La partie égyptienne a conclu trois grands projets d’investissement hors hydrocarbures, dont celui du groupe El Ezz Steel pour la production de rond à béton dans la région de Bellara, à Jijel, pour un montant de 750 millions de dollars, La reprise de la cimenterie de Djelfa par le groupe ASEC avec un investissement de 13 millions de dollars. Le projet Sorfert de partenariat entre Sonatrach et Orascom pour la production de fertilisants, dont le montant est de 2,1 milliards de dollars. Autant d’intérêts que semble occulter la partie égyptienne dans son aveuglement et son chauvinisme qui lui font oublier toute notion de supraobjectivité.  

 

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