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Animation diplomatique pour “libérer” Gaza

Animation diplomatique pour “libérer” Gaza

La diplomatie internationale se met en branle pour tenter de stopper l’opération de nettoyage que mène Israël dans la bande de Gaza. La mission s’annonce extrêmement difficile étant donné que l’état hébreu exclut l’arrêt de l’agression.

  • La diplomatie bat son plein pour tenter d’arracher un cessez-le-feu, mais cet effort est compromis par le refus d’Israël d’entendre parler d’une cessation des hostilités. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a rejeté cette perspective, appuyé par le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert qui a fait connaître cette position lors d’une série d’entretiens téléphoniques avec les présidents russe et français, ainsi qu’avec la chancelière allemande.
  • Le président palestinien Mahmoud Abbas qui a rencontré ce lundi l’émissaire russe pour le Proche-Orient a indiqué qu’il n’y aurait pas de démarche politique tant que les bombardements se poursuivront à Gaza. L’envoyé de Moscou soutient cet avis en soulignant l’impossibilité de parler de processus de paix vu la situation actuelle. L’autre représentant du Quartette, Tony Blair, aurait proposé un plan en trois points impliquant la nécessité d’une trêve, la réunification géographique de la Cisjordanie et de Gaza et l’acheminement des aides humanitaires à l’intérieur du territoire gazaoui.
  • Mahmoud Abbas a par ailleurs rencontré le président français. Lors d’un point-presse avec le président palestinien à Ramallah, Sarkozy a fermement condamné, et sans ambigüité, l’agression israélienne, tout en continuant à souffler le chaud et le froid en accusant le Hamas d’agir de façon “irresponsable et impardonnable”. Selon certaines sources, un des objectifs de Sarkozy pourrait être de remettre l’Egypte dans le jeu pour une nouvelle médiation, peut-être en liaison avec la Turquie. Le Caire aurait justement proposé avec l’appui d’Ankara un plan de sortie de crise en quatre points: cessation immédiate des hostilités, retour à l’accord de trêve, réouverture des points de passage entre la bande de Gaza et Israël et reprise du dialogue interpalestinien.
  • La Turquie elle, rappelons-le, a très tôt dénoncé et condamné l’agression israélienne allant jusqu’à mettre un terme à sa médiation de paix entre Israël et la Syrie. Ankara n’entend pas s’arrêter là et œuvre activement à l’arrêt de l’attaque contre les palestiniens.
  • Les responsables palestiniens comptent en tout cas sur le président français qui sera rejoint ce soir par une délégation européenne pour faire pression sur Israël.
  • Les dirigeants palestiniens réitèrent en attendant leur appel au le Conseil de sécurité de l’ONU pour adopter rapidement une résolution appelant à la fin immédiate des attaques israéliennes dans la Bande de Gaza et à un cessez-le-feu permanent, englobant la présence d’observateurs aux frontières et d’une force internationale pour protéger les civils. Le président Abbas doit arriver à New York mardi matin et espère que le Conseil adoptera un projet de résolution. Il devrait être rejoint dans l’après-midi par des chefs de la diplomatie de pays arabes, et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.
  • Il est difficile pour la communauté internationale d’imposer un cessez-le-feu à Israël. Les larmes, la chair et le sang des palestiniens ne l’ont apparemment pas convaincu d’agir fermement contre l’état hébreu. La complicité de certains dirigeants n’arrange pas les affaires des palestiniens. La Mauritanie vient toutefois de signifier son impatience à l’encontre de Tel-Aviv en rappelant son ambassadeur. Exemple qui gagnerait à être suivi.

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