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Conférence sur la Libye : unanimité pour que Kadhafi quitte le pays

Conférence sur la Libye : unanimité pour que Kadhafi quitte le pays

Un consensus s'est dégagé « à l'unanimité » à la conférence sur la Libye mardi à Londres pour dire que « Kadhafi doit quitter le pays », a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, soulignant que cela ne voulait pas dire « immunité ».

 

 « Ce consensus est atteint. L’unanimité des participants à la réunion ont dit que Kadhafi doit quitter le pays », a indiqué M. Frattini. « Pour le reste, ça dépend du pays qui peut-être va proposer d’accueillir Kadhafi », a souligné le ministre italien des Affaires étrangères. « Il n’y a pas encore de proposition formelle, aucun pays n’a formulé cette proposition, même les pays africains qui peut-être seront prêts à le faire », a-t-il dit. Interrogé sur les implications d’un éventuel exil de Mouammar Kadhafi, M. Frattini a souligné: « Ca ne peut pas vouloir dire immunité ». « On ne peut pas, on ne veut pas dire ça, parce que l’immunité, ce serait la violation du statut de Rome, texte fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) », a précisé M. Frattini.

Questionné sur la sortie de crise, il a insisté: « La précondition pour une sortie de crise, c’est qu’il quitte le pays ». L’Italie a envisagé l’éventualité d’un exil du colonel Kadhafi comme une porte de sortie possible de la crise libyenne, une perspective rejetée par certains qui veulent le juger. « Bien entendu, je crois qu’il devrait comparaître devant la Cour pénale internationale, mais là où il va, s’il s’en va, (cela) dépend de lui », avait déclaré mardi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Au nom du Conseil national de transition (CNT), représentant l’insurrection libyenne, Guma El-Gamaty a affirmé à Londres que les « crimes » du colonel Kadhafi « ne devraient pas rester impunis ».

L’après-Kadhafi discuté à Londres

Un « groupe de contact » sur la Libye s’est formé mardi à Londres avec l’ambition d’esquisser l’après-Kadhafi. Une quarantaine de pays et d’organisations régionales sur la Libye ont confirmé officiellement la création de ce « groupe de contact » chargé du pilotage politique de l’opération internationale dont l’Otan doit prendre en main le volet militaire jeudi à 6H00 GMT. Même si les pays arabes sont apparus en retrait et l’Union africaine a décliné l’invitation, la prochaine réunion du groupe se tiendra au Qatar, seul pays arabe, avec les Emirats arabes unis, à participer aux opérations militaires en Libye, selon le communiqué final. « Kadhafi et son régime ont perdu toute légitimité et seront tenus responsables de leur action », a insisté le texte, tout en précisant que « seuls les Libyens » pouvaient choisir leur avenir. 

 

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