Elles étaient destinées à déformer les Algériennes : 2 000 tonnes de produits cosmétiques périmés ou impropres à l'usage saisies

La quasi-totalité de ces produits saisis sont pour l’usage des yeux, des paupières, les lèvres et les seins, c’est-à-dire dans des endroits sensibles du corps de la femme, comme les muqueuses, et qui auraient pu laisser des séquelles irréversibles, voire carrément nocifs ou déformants.

Les services spécialisés dans la contrefaçon et la répression de la fraude ont enregistré pendant les douze derniers mois, une saisie record de 2 000 tonnes de produits de beauté périmés, au niveau du port d’Annaba, ainsi que de trois autres points de contrôle aux frontières est du pays. Ces produits, destinés à l’usage des femmes, étaient introduits à partir d’Annaba, de Souk Ahras, Al Tarf et Tebessa.

La quasi-totalité de ces produits saisis sont pour l’usage des yeux, des paupières, les lèvres et les seins, c’est-à-dire dans des endroits sensibles du corps de la femme, comme les muqueuses, et qui auraient pu laisser des séquelles irréversibles, voire carrément nocifs ou déformants.  

Ce flux extraordinaire de produits cosmétiques sur l’Algérie semble provenir de plans savamment calculés, car tous les ans, on assiste à pareilles tentatives d’introduction frauduleuses de ces produits impropre, sinon dangereux pour l’usage. Une année, ces tentatives proviennent de l’ouest du pays, une autre c’est à partir de l’est, une troisième, à partit des frontières sud et des pays du Sahel africain.

Pour rappel, l’année dernière, 2009, plus de 3000 produits cosmétiques contrefaits ont été saisis par les services de la direction de la concurrence et des prix (DCP) de la seule wilaya de Béchar, en raison de leurs risques sur la santé. Ces produits, provenant des réseaux de contrebande, sont commercialisés à travers les marchés populaires de la ville de Béchar, d’où le danger qu’ils constituent pour les utilisateurs, soulignent les mêmes services, en précisant que ces produits, ramenés de pays d’Afrique subsaharienne, représentent un danger réel pour les femmes.