Espagne : des immigrés algériens privés de leur allocation chômage

Les autorités espagnoles ont décidé d’annuler l’attribution de l’allocation chômage à des ressortissants algériens et maghrébins sans emploi, qui ont préféré rentrer dans leurs pays respectifs…

 L’Espagne exige de ces derniers à rester sur son territoire pendant une période qui dépasse les 3 mois, pour qu’ils puissent  bénéficier de cette indemnité. Les Algériens établis en Espagne ont témoigné avoir été surpris par ces mesures leur  exigeant  de montrer leurs passeports en vue de bénéficier de l’indemnité chômage estimée à 425 euros par mois. Cette aide est offerte à des chômeurs une fois  tous les 3 mois. Cette procédure prise par les autorités espagnoles, a pour but de mieux contrôler la situation des ressortissants étrangers établis sur son  territoire. Ces dernières n’accordent pas cette indemnisation aux ressortissants qui ont quitté son territoire durant ces 3 mois. Les Algériens ont considéré que ces mesures prises par l’Espagne visent à restreindre le droit à la libre circulation. Ces ressortissants vont encore jusqu’à annoncer que ces mesures sont discriminatoires à l’égard des citoyens maghrébins qui sont les seuls soumis à ces nouvelles dispositions. Le président des Associations des Algériens en Europe, Noureddine Belmeddah, contacté  par Echorouk a dit : « Les autorités espagnoles ont appelé un certain nombre de ressortissants qui ont bénéficié d’indemnisations et qui ont quitté le sol espagnol pour leurs pays, de rembourser l’argent qu’ils ont perçu.» Et d’ajouter que de nombreux cas d’Algériens et de Maghrébins  ont été enregistrés,après que le Ministère de Travail et de l’Immigration d’Espagne s’est constitué partie civile. Le président des Associations des Algériens en Europe a également souligné que les autorités espagnoles ont adopté cette nouvelle démarche afin de lutter contre la fraude et de s’assurer que ces ressortissants étrangers chômeurs se trouvent toujours sur son territoire. Rappelons-le, que la crise financière qui avait secoué l’Espagne a poussé plusieurs Algériens, déjà établis dans ce pays, de rentrer au pays. Soulignons, enfin, que ces derniers s’étaient plaints de cette indemnité de chômage qui n’équivaut même pas le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) en Espagne.                 

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