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L'administration Bush admet qu'il n'y avait aucun lien entre Saddam Hussein et Al-Qaida

الشروق أونلاين
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L'administration Bush admet qu'il n'y avait aucun lien entre Saddam Hussein et Al-Qaida
Saddam Hussein

Une vaste étude du Pentagone, publiée dans la discrétion et mise en ligne par la chaîne américaine ABC, confirme l'absence de lien direct entre l'ancien président irakien et le réseau Al-Qaida, que l'administration Bush avait mis en avant pour justifier l'invasion de l'Irak. Cinq ans après le début de la guerre en Irak, cette étude, basée sur l'analyse de 600 000 documents officiels irakiens et sur des milliers d'heures d'interrogatoires d'anciens collaborateurs de Saddam Hussein, indique n'avoir “trouvé aucun lien direct entre l'Irak de Saddam et Al-Qaida”.

   Le rapport explique que le régime de Saddam Hussein n’avait pas de liens clairs avec Al-Qaida, mais était en relations avec d’autres groupes terroristes, notamment palestiniens. Le régime “coopérait souvent directement, bien qu’avec prudence, avec des groupes terroristes, quand ses responsables pensaient que ces groupes pouvaient servir les intérêts à long terme de l’Irak”, écrivent ses auteurs.”Le régime consignait soigneusement ses liens avec des organisations terroristes palestiniennes dans de nombreux mémos gouvernementaux”, dont l’un, par exemple, qui était titré : “l’aide financière irakienne aux familles des auteurs d’attentats suicide dans la bande de Gaza et en Cisjordanie”, ajoute le rapport. Les militaires américains ont limité la distribution de cette étude, disponible uniquement sur demande et envoyée par courrier, au lieu d’être diffusée sur Internet ou fournie à l’ensemble de la presse. Le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell, a indiqué qu’il ne savait pas pour quelle raison l’état-major avait décidé de ne pas rendre le rapport disponible en ligne, mais a nié qu’il s’agisse d’une tentative pour en limiter la diffusion. D’autres rapports, rédigés par la Commission d’enquête sur le 11-Septembre ou encore par les services de l’inspecteur général du Pentagone, en 2007, étaient déjà arrivés à la même conclusion, mais aucune étude précédente n’avait eu accès à autant d’informations. Selon le résumé de la nouvelle étude du Pentagone, vers lequel ABC offre un lien, Saddam Hussein soutenait des groupes terroristes et “le terrorisme d’Etat était devenu un outil de routine du maintien du pouvoir”, mais “les cibles privilégiées de cette terreur d’Etat étaient les citoyens irakiens”.

L’inflation dans la zone euro au plus haut depuis dix ans

L’’inflation a marqué un nouveau record en février en zone euro, atteignant 3,3 % sur un an, selon une estimation publiée vendredi 14 mars par l’office européen des statistiques, Eurostat. L’institut revoit à la hausse sa première estimation publiée début mars, qui donnait une hausse des prix de 3,2 % en février, après déjà 3,2 % en janvier et 3,1 % en décembre. L’inflation a marqué un nouveau record en février en zone euro, atteignant 3,3 % sur un an, selon une estimation publiée vendredi 14 mars par l’office européen des statistiques, Eurostat. L’institut revoit à la hausse sa première estimation publiée début mars, qui donnait une hausse des prix de 3,2 % en février, après déjà 3,2 % en janvier et 3,1 % en décembre. Dans le détail, en février, “les carburants pour le transport, le lait, le fromage et les oeufs, les combustibles liquides, ainsi que les pains et les céréales ont eu les plus forts impacts à la hausse sur le taux global”, précise Eurostat.  L’inflation atteint ainsi un niveau record dans la zone euro depuis que des statistiques ont commencé à être produites sur ce sujet dans les pays concernés en 1997. Il est également très au dessus de la limite tolérée par la Banque centrale européenne (BCE), dont l’objectif à moyen terme est une inflation en zone euro cantonnée sous la barre des 2 %. Contrairement à la Réserve fédérale américaine, qui a baissé à plusieurs reprises son taux directeur pour soutenir la croissance, la BCE maintient pour l’instant son propre taux inchangé à 4 %, avançant justement l’argument des risques de dérapage de l’inflation. A titre de comparaison, il y a un an, l’inflation en zone euro était de seulement 1,8 %. Mais elle a flambé depuis quelques mois, dopée par l’envolée des prix du pétrole et de l’alimentation, sur fond de ralentissement économique. Jeudi, le baril de pétrole avait pour la première fois clôturé au dessus des 110 dollars à New York, en raison de l’affaiblissement du billet vert qui attire en masse les investisseurs vers les marchés des matières premières. L’euro avait peu avant atteint un nouveau record à plus de 1,56 dollar.

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