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Le bras de fer se durcit entre Hadjimi et Mohamed Aïssa

Echoroukonline
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Le bras de fer se durcit entre Hadjimi et Mohamed Aïssa
D.R

Imams et internautes s’insurgent contre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa -qui aurait visiblement perdu tout contrôle- en haussant le ton et menaçant de traduire en justice tout individu qui s’en prend à lui sur les réseaux sociaux.

A cet effet, le coordinateur national des imams, Djelloul Hadjimi a dénoncé, dans une déclaration à Echorouk, les propos du ministre des Affaires religieuses qui n’est pas, selon lui, habilité à poursuive en justice les imams, ajoutant que cela relève des prérogatives du ministre de l’Intérieur.

“Notre coordination a suivi toutes les procédures légales et épuisé toutes les voies de dialogue. Elle s’y attache encore”, a affirmé Hadjimi, pour qui la Coordination est “la seule structure du secteur habilitée à dialoguer avec la tutelle”.

En effet, il a dit qu’il détenait toutes les correspondances expédiées au ministère de tutelle le sollicitant de s’asseoir à table contrairement à ce qu’a avancé le ministre Mohamed Aïssa, prétendant que “nous avons fui le dialogue”.

Pour Hadjimi, le premier responsable du secteur des Affaires religieuses “a fermé toutes les portes au dialogue depuis un an et demi”.

“Nous voulons un dialogue inconditionnel loin des préjugés”, a-t-il insisté.

En outre, il a déploré la façon d’agir de Mohamed Aïssa qui tente, à ses yeux, “de nous (imams) définir comme des hors-la loi”, ajoutant que “les autorités savent qui nous sommes. Nous qui luttons dans le cadre du référent religieux national”.

S’adressant directement au ministre, Djelloul Hadjimi dira: “La méthode basée sur la peur est révolue. La Constitution nous garantit le droit de grève”, tout en qualifiant le comportement du représentant du gouvernement de “provocateur et excluant le partenaire social”.

Notre interlocuteur a fait également savoir que “les menaces du ministre ne font qu’envenimer la situation et que la Coordination tiendrait son action de contestation si la voie de dialogue était fermée”.

De leur côté, imams et internautes ont vivement critiqué Mohamed Aïssa, dont certains ont affirmé que “le facebook est un moyen de communication, un espace d’échange et non de menace”.

D’autres estiment que le ministre ferait mieux de “combattre le soufisme, la propagation des bidaa (innovations) plutôt que de déclarer la guerre aux imams”.

Nadia Slimani / Traduit par: Moussa. K.

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